Filière REP et RE 2020 : les positions « constructives » de la FDMC

Marie Laure Barriera
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[Zepros Négoce] Déjà annoncé lors de la cérémonie des vœux, le changement de nom de la FNBM devenue FDMC a été présenté officiellement à la presse, avec un logo entièrement repensé. « Notre logo se veut plus moderne, il traduit l’innovation de notre secteur et symbolise les différents marchés auxquels nos adhérents répondent. C’est aussi la volonté d’exprimer un positionnement de distributeur généraliste des matériaux de construction, afin d’être plus visible et attractif. » a commenté Franck Bernigaud, son président. Toutefois, « le bois demeure à travers nos adhérents spécialistes dans notre fédération », précise le président.
Afficher plus clairement la profession et son poids dans la filière, c’était déjà l’ambition du premier mandat de Franck Bernigaud dès sa prise de fonction. Depuis, la FDMC a rejoint l’OPCO Constructys, aux côtés notamment de la FFB et de la Capeb, elle est aussi partie prenante de l’ensemble des discussions et négociations, tant avec les ministères concernés qu’avec les autres fédérations et syndicats de la construction, sur les grands dossiers actuels. Et il n’en manque pas.

Des "oui" et des "mais"

Sur la RE 2020, la FDMC s’est rangée à l’avis publié par le CSCEE qui, rappelons le, entérine les objectifs de décarbonation du gouvernement, mais propose dans ce texte, pas moins de 13 amendements, en particulier sur la méthode de calcul ACV dynamique et sur un réaménagement du calendrier. « Nous voulons être dans une position constructive », explique Franck Bernigaud. « Cet avis et les propositions formulées dans les amendements nous semblent la bonne position, afin d’être dans la continuité de l’expérimentation E+C-, et que chaque filière puisse continuer à évoluer, à innover ».

L’autre grand dossier de l’année est sans conteste la mise en place au 1er janvier 2022 de la filière REP dans la construction. Sur ce sujet, la FDMC souhaite que le gouvernement prenne en compte le dispositif existant, qui oblige déjà la distribution à collecter ou organiser la reprise des déchets. Dans la nouvelle organisation, le nombre de points de collectes sera fixé par les éco-organismes. Pour en savoir plus, la profession est en attente du décret Périmètre. Il devrait être publié en avril. M.-L. B.

Une année 2020 presque sauvée

Généralistes et bois : respectivement -1,9 % et -6,2 %

Evoquant un début d’année « mollasson », peut-être lié aux conditions météorologiques, le président Franck Bernigaud, parle en revanche d’une fin 2020 exceptionnelle. Au final, le CA 2020 du négoce généraliste aura fini à -1,9 %, tiré notamment par une progression des ventes aux particuliers ; celui des spécialistes bois, très touché par le premier confinement, à -6,2 % ; enfin, pour les Travaux publics, fortement impactés, la chute est rude : -20,2 %.
Pour 2021, quelques ombres planent : les problématiques d’approvisionnement et de hausses des matières premières pourraient complexifier l'activité. Mais pour le président de la FDMC et ses adhérents, les vrais dangers seriaent repoussés à 2022, lorsque les entreprises auront à rembourser les PGE contractés. (M-L.Barriera)

Marie Laure Barriera
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