REX Bâtiments performants, place aux partages d'expériences

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L’interruption de l’isolation du plancher bas, due à des obstacles (équipements, réseaux…) fixés à la dalle et non déposés, génère des ponts thermiques.
Le bon réflexe ? Identifiez et quantifiez les travaux de libération du support à réaliser préalablement à l’opération d’isolation. Décrochez les éléments de la dalle qui peuvent l’être pour y installer des éléments de fixation déportés avec rupteur de pont thermique, afin de raccrocher ces éléments en dessous du niveau de l’isolant. Prenez en compte l’impact des éléments qui ne peuvent pas être dévoyés dans le calcul de la performance thermique globale de la paroi.

L’astuce du PRO :
Le jour de l’intervention, ne réceptionnez pas le support si celui-ci n’a pas été libéré comme convenu.

Légende photo : Les tuyaux de transfert des granulés de la chaudière, fixés à la dalle, n’ont pas été dévoyés lors des travaux d’isolation : l’isolation n’est pas totalement continue. ©AQC

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Si un pare-vapeur (ou frein vapeur) est ajouté en complément de l’isolation mais mal positionné (côté froid de la paroi), le blocage du flux de vapeur entraînera l’humidification de l’isolant, un risque de développement de moisissures sur la face extérieure, et à terme un risque pour la durabilité de l’isolant et du plancher.
Bannissez les éléments fermés à la vapeur d’eau (membrane ou panneau) entre l’isolant et le volume non chauffé. Assurez aussi une ventilation des espaces froids (vide sanitaire, cave, garage...).

L’astuce du PRO :
Une solution corrective ? Enlevez la membrane fermée à la vapeur d’eau présente du côté froid de la paroi, ou, a minima, perforez-là sur l’ensemble de sa surface. Remplacez-la, si sa fonction est de maintenir l’isolant, par une membrane ou un panneau très ouvert à la diffusion de vapeur d’eau (membrane HPV...).

Légende photo : La membrane frein vapeur hygrovariable est positionnée du côté non chauffé de la paroi (isolation d’un plancher bois sur cave par insufflation de ouate de cellulose entre solives). ©AQC

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Si l’isolation du plancher bas s’arrête au droit des murs périphériques isolés par l’extérieur, un pont thermique linéique se crée à la jonction mur extérieur/plancher bas. Il y a risque de condensation et de développement de moisissures en pied de mur du local chauffé.
Concevez une isolation des rives du plancher bas par manchonnage : côté extérieur, assurez une descente de l’ITE sur au moins 30 cm en dessous du plancher bas ; et côté intérieur, créez une retombée de l’isolation du mur d’au moins 30 cm en continuité de l’isolation de la sous-face du plancher.

L’astuce du PRO :
Une solution corrective ? Si le soubassement du mur extérieur est bien isolé en continuité de l’ITE en partie courante, dévoyez les réseaux fixés en partie haute des murs puis créez une retombée d’isolant d’au moins 30 cm côté intérieur.

Légende photo : L’isolation du plancher bas est renforcée par une isolation en retombée de murs, afin de minimiser le pont thermique de liaison avec les murs extérieurs isolés par l’extérieur. ©AQC

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Et aussi…

. les murs de refend ;
. les volumes non chauffés ;
. la ventilation du sous-sol…

Encore plus de conseils et d’astuces issus des retours d’expérience terrain sur l’isolation en sous-face de planchers bas en rénovation :
https://bit.ly/isolation-planchers-bas-renovation-dispositif-rex-bp-aqc

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