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L'I.A. est "La Bonne Réponse" pour y voir plus clair dans les aides réno

Grégoire Noble
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intelligence artificielle IA

Les aides à la rénovation énergétique sont tellement complexes en France qu’il faut demander de l’aide à l’intelligence artificielle (IA) pour s’y retrouver ! L’outil digital "La Bonne Réponse" a été mis au point par cinq spécialistes pour aider les pros du bâtiment à y voir plus clair, pour eux et pour leurs clients.

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L’intelligence artificielle se répand dans tous les domaines, y compris dans celui des aides à la rénovation énergétique en France. Deux spécialistes de la question passés par le délégataire de CEE Hellio, Guillaume Loizeaud (passé par Saint-Gobain, RX France et Hellio) et Benoît Lefevre (ancien de Saint-Gobain), se sont adjoints les services de trois autres experts (Arthur Bernagaud, ex-Hellio ; Eric Lemoine, spécialiste de l’innovation ; et Vincent Voisin, spécialiste de l’IT) pour trouver « La Bonne Réponse ». Mais la bonne réponse à quoi ? À toutes les questions que peuvent se poser les professionnels de la rénovation quant à l’attribution des aides et à la validité de leurs dossiers !

80 % des non-conformités dans les dossiers de demandes d'aides sont liées aux devis et factures

Guillaume Loizeaud nous explique : « Nous avons des expériences différentes, mais nous sommes tous dans une démarche d’amélioration du bâtiment. Nous avons travaillé sur différents cas d’usage de la technologie IA… Pour qui ? Pour quoi ? Nous avons écarté la construction neuve et la conception générative (les majors et la promotion immobilière s’en emparent déjà) pour nous pencher sur le diffus et la rénovation énergétique. Pourquoi ? Parce que les artisans ont en moyenne une vingtaine de chantiers par an et ils éprouvent des difficultés à remplir leurs dossiers ou à trouver des informations réglementaires. L’IA est rendue accessible (beaucoup plus que le BIM dont on parle depuis des années). Elle détecte les problèmes de conformité dans les dossiers de demande à l’Anah ou aux délégataires CEE qu’on lui soumet. Cela permet de réduire les délais de traitement en supprimant en amont les non-conformités ».

Finis donc les retards de versement pour un dossier incomplet ou des pièces manquantes, tout est passé au crible par la toute puissante IA. Seul cette dernière peut désormais s’y retrouver dans les 300 textes réglementaires interconnectés, complexes et qui changent 60 fois par an ! « L’utilisateur lui pose une question et obtient une réponse instantanée, qui s’appuie sur les derniers textes réglementaires publiés au Journal Officiel », poursuit Guillaume Loizeaud. D’où des dossiers complets et vérifiés avant leur envoi, ce qui réduit les échanges et les délais de traitement.

« Cela ne remplace pas un BE, ni les conseils d’un professionnel, mais cela fait gagner du temps au professionnel », assurent les associés. Plusieurs profils d’utilisateurs ont été imaginés (artisan, négoce, industriel du chauffage, Accompagnateur Rénov’, architecte/maître d’œuvre, agent immobilier…) afin de répondre aux différents besoins. La commercialisation de la solution se fera sous la forme d’un abonnement à un service, disponible soit via une application dédiée, soit par API. Cette dernière « permet de s’intégrer et s’adapter aux écosystèmes digitaux des partenaires ».

L'app répond au doigt et à l'œil

L’IA répondra à une question formulée par écrit ou par oral dans son smartphone. Mais ce n’est pas tout, au moyen de la simple photo d’un document, elle saura vérifier la conformité du devis d’un professionnel ou d’une demande d’aides (CEE ou Anah). Elle pourra par exemple contrôler s’il est bien détenteur de la mention RGE, d’une assurance à jour ou d’autres points potentiellement bloquants.

Grégoire Noble
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