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Alerte canicule : les bons conseils pour garder son intérieur frais
Publié le 25/06/2019
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[Zepros Bâti] En cette période de forte chaleur, comment parvenir à préserver une température fraîche dans son logement ? Protection solaire, aération naturelle, ventilation mécanique, climatisation, isolation thermique, les pistes sont nombreuses. L’Ademe apporte ses réponses.
Pour lutter contre les effets de la canicule, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) liste plusieurs mesures de bon sens. La première : créer de l’ombre en façade. En fermant les volets et en déployant les stores ou brise-soleil orientables, on tient à distance la morsure de l’astre du jour. Les obstacles extérieurs, y compris végétaux (pergola, haie, canisses), s’avèrent beaucoup plus efficaces que les protections solaires intérieures (rideaux, stores). La couleur et l’orientation auront leur importance : les teintes claires réfléchiront davantage de chaleur que les teintes sombres, qui en absorbent une partie. Pour une ouverture au sud, la taille de l’auvent sera moins grande que pour une ouverture à l’ouest, puisque le soleil sera plus haut à la mi-journée que dans la fin d’après-midi.
Deuxième ligne de défense face à la chaleur : la fermeture des fenêtres en journée. C’est à la faveur de la nuit qu’il faudra aérer, en favorisant une circulation à travers tout le logement. Dans le cas d’un logement sur plusieurs niveau, l’air chaud s’évacuera par le haut. Il est également possible d’arroser plantes et terrasses le soir, afin que l’évaporation apporte un surcroît de fraîcheur, mais l’Ademe rappelle de respecter les consignes de restriction en période de sécheresse prononcée.
L’enveloppe du bâti constituera une barrière importante pour amortir les pics de surchauffe, qu’il s’agisse d’isolation thermique par l’extérieur (raportée), d’isolation répartie (intégrée au mur) ou d’isolation de la toiture, primordiale du fait de la surface d’exposition aux rayons solaires. Là aussi, l’adoption de teintes claires sera un atout.
Deuxième ligne de défense face à la chaleur : la fermeture des fenêtres en journée. C’est à la faveur de la nuit qu’il faudra aérer, en favorisant une circulation à travers tout le logement. Dans le cas d’un logement sur plusieurs niveau, l’air chaud s’évacuera par le haut. Il est également possible d’arroser plantes et terrasses le soir, afin que l’évaporation apporte un surcroît de fraîcheur, mais l’Ademe rappelle de respecter les consignes de restriction en période de sécheresse prononcée.
L’enveloppe du bâti constituera une barrière importante pour amortir les pics de surchauffe, qu’il s’agisse d’isolation thermique par l’extérieur (raportée), d’isolation répartie (intégrée au mur) ou d’isolation de la toiture, primordiale du fait de la surface d’exposition aux rayons solaires. Là aussi, l’adoption de teintes claires sera un atout.
Après les mesures passives, la lutte active
Pour supporter la température, le quatrième conseil sera de brasser l’air intérieur, puisque les apports d’air extérieur seront proscrits. Un ventilateur sera intéressant pour mettre en mouvement l’air et favoriser l’évaporation de la transpiration. Un brasseur installé au plafond procurera un brassage lent et régulier alors qu’un ventilateur d’appoint, plus rapide et concentré, ne sera efficace que dans une direction. Cette fois l’Ademe note qu’il est inutile de laisser ces appareils en fonctionnement en absence d’occupants, puisqu’ils ne créent pas de froid à proprement parler mais seulement une sensation de frais.
Si, malgré tous ces conseils, il s’avérait impossible de diminuer la température au sein de l’habitation (trop de bruit extérieur pour ventiler la nuit notamment), alors il faudra en venir à l’ultime recours : la climatisation. Mais attention au choix de l’installation, avertit l’Ademe. Car, comme le rappelle RTE, le gestionnaire du réseau électrique, à chaque degré de température en plus, ce sont 500 MW de puissance supplémentaire qui sont nécessaires pour couvrir les besoins de refroidissement lors du pic estival de consommation, à 13 heures. Soit l’équivalent de la puissance requise par une ville comme Bordeaux ! Les appareils de climatisation bas de gamme seraient particulièrement peu efficaces énergétiquement. Moins fiables et plus gourmands, ils pourraient s’avérer ruineux pour l’utilisateur et néfastes pour l’environnement, avec des fuites de fluides frigorigènes responsables d’un renforcement de l’effet de serre.
L’Ademe souligne que les climatiseurs monoblocs déplaçables sont bruyants et que leur installation dans une pièce oblige à laisser une fenêtre ouverte pour évacuer l’air chaud. Les machines split, composées de deux blocs séparés par un tube, seraient moins bruyants puisque la partie la plus sonore est rejetée à l’extérieur (causant potentiellement une gêne pour le voisinage). Dans le cas de climatiseurs fixes, un trou doit être pratiqué dans le mur pour passer la gaine, posant des questions en termes d’isolation et d’étanchéité. L’agence recommande d’adopter la technologie Inverter : « Elle permet au climatiseur d’adapter sa vitesse en fonction de la température ambiante, ce qui évite la succession de démarrages et d’arrêts du compresseur d’un climatiseur classique. L’économie d’énergie peut atteindre 30 % ». Les fluctuations de température seraient également bien moindres +/- 0,5 °C contre 2 °C pour une machine standard. Les systèmes centralisés (multi-split ou PAC réversible) seraient les plus efficaces mais ils représentent un investissement beaucoup plus conséquent et nécessitent l’intervention de spécialistes. L’entretien et la maintenance des filtres et gaines seront obligatoires pour conserver une bonne performance, avec un nettoyage au moins tous les six mois.
La chasse aux calories est lancée : il n'y a pas que les baigneurs qui doivent rechercher le summer body, le bâtiment aussi !
G.N.
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