E-Wood veut simplifier la relation client

Stéphane Vigliandi
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Après 25 ans passés principalement dans l’industrie du bois (Cerland, Protac), Franck Roisnel a décidé de « créer une nouvelle façon d’aborder le négoce bois et dérivés ». Durant deux ans, il a mûri son projet et lancé officiellement fin janvier le site E-Wood.fr : un e-négoce axé sur le bois construction (hors grandes longueurs au-delà de 6 m), la décoration intérieure et l’aménagement intérieur. Ciblant les cémistes, charpentiers, menuisiers, agenceurs et couvreurs, « nous souhaitons proposer un nouveau mode d’approvisionnement en circuit court qui permet à l’artisan de commander en direct usine et donc de bénéficier de tarifs direct usine en supprimant les coûts de structure d'un négoce traditionnel (intermédiaires, showrooms...) », précise le dirigeant d'E-Wood qui pilote une équipe de quatre technico-commerciaux.Basé à Rennes, le pure player travaille en majorité avec des fabricants français de la 1re et 2e transformation tous certifiés PEFC et/ou FSC pour garantir la chaîne de traçabilité. Au cœur du dispositif : un configurateur et outil de chiffrage en temps réel pour répondre à toutes les solutions techniques, notamment sur le hors standard et les appels d’offres. D’ailleurs, « E-Wood se présente avant tout comme un spécialiste de la façade (plus de 1 250 types de bardage sur un plan de vente de plus de 2 000 produits) et se positionne comme une vitrine pour répondre à des projets architecturaux. Nous n’avons pas d’offre de dépannage en bastaings par exemple », précise Franck Roisnel. Pour livrer sur chantier, l’e-négociant s’appuie sur l’organisation logistique des fabricants. Dès 2 500 € HT de commandes, il propose un franco pour la livraison assurée par un prestataire sur tout le territoire. En complément, le site décline une offre de produits de traitement des bois (saturateurs, peintures de retouche, lasures dépolluantes, nettoyants antigraffiti...). Parmi les projets de Franck Roisnel : « évoluer peut-être vers une place de marché ou un dispositif de tiers de confiance ».
Stéphane Vigliandi
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