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Effy et Pretto dévoilent trois propositions pour allier banque et rénovation énergétique

Quentin Nataf
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Le nombre de Français souhaitant entreprendre des travaux de rénovation énergétique croît et le manque de moyens financier s’impose comme un frein majeur. Selon Effy et Pretto, les banques peuvent, et doivent, devenir un moteur de la rénovation énergétique. Ils soumettent trois propositions pour y parvenir.

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L’examen du projet de loi de finances 2022 se poursuit au Parlement, et la question de la rénovation énergétique doit être une des priorités. C’est du moins ce que pense Effy, entreprise spécialisée dans la rénovation énergétique auprès de particulier et Pretto, courtier en crédit immobilier 100 % digital. Trois propositions sont énoncées. Leur objectif est simple, faire des banques un moteur dans la rénovation énergétique.

Proposition numéro 1
Généraliser la distribution d’éco-prêt à taux zéro par les banques. Le rôle des banques dans le financement de la rénovation énergétique a été élargi durant l’examen du projet de la loi de finances 2022. Parallèlement, l’éco-prêt à taux nul accordé sans conditions de ressources a été prolongé jusque fin 2023. Cet éco-prêt (éco-PTZ) permet de financer des travaux d’économies d’énergie et a été simplifié dans son instruction. Le plafond du montant d’emprunt, fixé à 30.000 euros auparavant a été remonté à 50.000 euros.

Proposition numéro 2 
Le taux d’endettement doit être relevé à 37 ou 38 % pour l’octroi d’un crédit immobilier. Dans l’appréciation du taux d’endettement pour décrocher un crédit limité à 35 % pour tous les projets, le volet énergétique n’entre toujours pas en compte. Le relever permettrait d’abord aux ménages de valoriser leur bien et d’alléger leur facture. « Une facture énergétique réduite, c’est un pouvoir d’achat augmenté et une charge mensuelle allégée, c’est un risque crédit amoindri » explique Pierre Chapon, Co-fondateur de Pretto.

Proposition numéro 3 
Le retail banking intégré à la démarche environnementale des banques pour limiter leur impact carbone. Les établissements bancaires annoncent s’engager pour réduire leurs investissements fossiles et leur mobilisation concrète serait un levier majeur dans la réduction de leur empreinte carbone. Le retail banking est exclu en général des initiatives engagées, ainsi que le crédit à l’habitat.

« Seuls 7 % des 42 000 éco-PTZ délivrés en 2020 l’ont été pour des ménages modestes » explique Frédéric Utzmann, Co-fondateur d’Effy. Il poursuit : « Il faut inciter les banques à le proposer davantage en augmentant de manière significative leur rémunération en contrepartie d’une obligation quantitative dans la distribution de ce prêt » En somme, l’éco-PTZ est trop faiblement distribué aux ménages modestes.

Quentin Nataf
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