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Hérige : des bénéfices en nette hausse

Stéphane Vigliandi
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[Zepros Négoce] Sur le premier semestre 2019, le groupe vendéen vient d’annoncer «une forte amélioration» de ses résultats et des performances opérationnelles. À périmètre comparable, son chiffre d’affaires a progressé de près de 5 % à 325,7 M€. « L’activité Négoce de matériaux et Industrie du béton ont bénéficié d’une bonne dynamique associée à une météo favorable », rappelle la société multirégionale et multispécialiste dans son communiqué. Par ailleurs, l’entreprise dont la gouvernance a évolué fin mai dernier, fait état d’« un résultat d’exploitation en forte amélioration (+5,4 M€) à 10,2 M€ » : ce qui représente « un taux de marge d’exploitation à 3,1% contre 1,5% un an auparavant ». Hérige invoque deux principaux leviers : « la dynamique » de son pôle Béton, mais aussi des « actions entreprises pour le redressement des activités Négoce » ; cette branche pesant pour plus de 56 % du chiffre d’affaires consolidé. Au premier semestre 2019, le résultat net part du Groupe a représenté un bénéfice de 4,9 M€ contre 1,2 M€ un an plus tôt.

Conjoncture (encore) bien orientée

En dépit d’inquiétudes liées à la réforme du CITE et à la disparition du PTZ dans les zones détendues (B2 et C) – toutes deux prévues, a priori, au 1er janvier 2020 –, la Fédération française du Bâtiment (FFB) a revu hier à la hausse ses prévisions d’activité pour 2019. Le secteur devrait croître de +1,3 % cette année, contre une estimation à -0,5 % cet été. Président de la FFB, Jacques Chanut a d’ailleurs fait part de sa « bonne surprise d'une activité qui tient ». De son côté, le Groupe Hérige table sur « la poursuite d’un marché globalement correctement orienté » au cours de la seconde partie de l’année. Et indique qu’il « devrait pleinement bénéficier de l’intégration des 3 centrales à béton de la société Béton du Poher [environ 8 M€ de CA en 2018] » qui a eu lieu en avril. Un rachat qui permet, désormais, à sa filiale Edycem de disposer de 27 centrales à BPE implantées sur l’Arc Atlantique.
Stéphane Vigliandi
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