Ironhand : des “gants de fer” chez Loxam !

Stéphane Vigliandi
Image
Partager sur
[Zepros Négoce] À Batimat, l’enseigne de location de matériels de BTP a valorisé sa politique de prévention et de sécurité. Outre le recours à la réalité virtuelle, elle a dévoilé le gant bionique Ironhand déjà testé, depuis mi-2017, par des compagnons chez Eiffage.
Manutention intense, travail répétitif ou tâches statiques… Sur les chantiers ou en atelier, les mains des ouvriers sont souvent mises à rude épreuve. Avec Ironhand (mot à mot : la “main de fer”), Loxam entend proposer un ergosquelette permettant d’avoir une poigne de fer pour manipuler les outils, déplacer des charges lourdes et agripper des matériaux pondéreux. Développé par la société d’ingénierie biomédicale Bioservo Technologies, ce gant est censé « améliorer la préhension et la force de l’utilisateur, tout en apportant un soutien à son endurance », observe Oliver Grisez, DG de Loxam Rental France. Au cours du second semestre 2017, des compagnons d’Eiffage Infrastructures ont d'ailleurs commencé à expérimenter le SEM Glove (Soft Extra-Muscle) : la première version de son gant bionique que Bioservo Technologies avait "lancé", dès 2011, dans l'espace pour les astronautes de la Nasa.À l’issue de ce retour d’expériences dans le secteur du BTP, l’entreprise suédoise a conçu un nouveau prototype : le Ironhand. Simple d’utilisation, ce gant intègre différents capteurs sensoriels pour garantir « une meilleure réactivité de ses articulations synthétiques ». Il est paramétrable en fonction de la morphologie de l’utilisateur, mais aussi du type de travail à effectuer. Et dispose d’un dispositif d’arrêt d’urgence. En 2016, Anett Grusse-Pettersson, chef du marketing chez Bioservo Technologies, soulignait que « ce gant bionique combine le “meilleur des trois mondes” : la technologie spatiale de la Nasa, l’ingénierie de General Motors et les techniques médicales de Bioservo. Son rôle est d’aider à réduire le stress répétitif des blessures ». En attendant le bras ionique prévu, a priori, courant 2020...
Stéphane Vigliandi
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire