Hansgrohe se stabilise en France

Jérémy Becam
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Contrairement à l’exercice 2017, l’année 2018 n’a pas été aussi bonne pour Hansgrohe sur le marché français. Avec un chiffre d’affaires de 109,7 millions d’euros en France en 2018, le fabricant n’a pas progressé par rapport à 2017. « Nous avons pourtant gagné en parts de marché », annonce Frédéric Pfeiffer, directeur général de Hansgrohe France. « Nous affichons une croissance de 3% sur le marché BtoB. Le marché a évolué faiblement malgré un très bon premier trimestre 2018. Le secteur a beaucoup souffert au second semestre sans réellement d’explication. Nos résultats sont positifs par rapport au marché et nous sommes confiants pour les prochains mois avec des commandes plus importantes de la part de nos partenaires », ajoute-t-il. Concernant la distribution professionnelle, Frédéric Pfeiffer a souligné les performances d’Axor sur le marché de la prescription. « Le succès de la marque repose sur la personnalisation poussée qu’elle propose. Nous avons effectué de nombreux investissements dans la prescription avec 11 personnes sur le terrain et un renouvellement d’une partie de notre équipe dédiée », commente Frédéric Pfeiffer. Hansgrohe note notamment une augmentation de la demande pour les modèles encastrés. Le fabricant va d’ailleurs créer un centre de formation à Antony d’ici à 2020 pour mettre en avant ces solutions d’encastrement.

« Aider nos partenaires à se digitaliser »

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En plus de ses résultats sur l’année 2018, Frédéric Pfeiffer a également dévoilé la stratégie de l’entreprise en France pour les prochaines années avec un gros enjeux sur l’e-commerce. « L’e-commerce va disparaitre et s’intégrer aux autres canaux. Hansgrohe veut participer à la transformation sur multi-canal vers l’uni-canal. Nous voulons mettre en place des éléments pur aider nos partenaires à se digitaliser pour conserver leur portefeuille client et continuer de travailler avec les installateurs. Nous devons fournir toutes nos informations aux grossistes pour qu’ils les transmettent ainsi aux professionnels. Il faut que le point de vente reste le plus important. Nous mettons en place des supports pour nos partenaires pour qu’ils se digitalisent car il est impossible de répondre aux demandes des clients sans contenu. Nous avons dans ce sens créé un logiciel pour que toutes les informations liées à nos produits soient regroupées (4000 références sans les déclinaisons couleurs) », détaille le directeur général de la filière France. Frédéric Pfeiffer estime ainsi que le fabricant se positionne différemment de ses concurrents. « Ils sont davantage multicanaux avec une stratégie spécifique pour chaque canal », conclut-il.
Jérémy Becam
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