Mal chauffés, pas assez de place : ayez le réflexe de porter « plinthe » !

Grégoire Noble
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[Zepros Energie] La plinthe chauffante est répandue au Québec mais encore peu usitée en France. La société alsacienne Ecomatic propose trois types de solutions, électriques et/ou eau chaude, plus discrètes que de gros radiateurs et plus simples à poser qu’un plancher chauffant.

La question du confort dans l’habitat se heurte à deux autres problématiques : celle de la place et celle du coût. Les radiateurs muraux sont parfois encombrants, peu performants et inesthétiques. Mais les planchers chauffants, totalement invisibles et plus vertueux, restent chers à installer en rénovation. Dès lors, quelle solution reste-t-il ? Les Québécois répondent (avec leur accent) : « La plinthe chauffante ». Cette technique est en effet utilisée par 40 % des foyers au Canada. Fabien Hullar a donc importé le concept au milieu des années 2000 pour créer la société Ecomatic, seul fabricant français de cette niche du marché. Convaincue de la pertinence de la solution, l’entreprise avance que les plinthes chauffantes, posées sur les murs donnant sur l’extérieur, éliminent la sensation de paroi froide, pour laisser place à une sensation de chaleur homogène. Le dirigeant assure : « Avec un confort et un bien être nettement supérieurs au chauffage traditionnel, le chauffage par plinthes permet d’abaisser le thermostat de 2 voire 3 °C. Or, chaque degré en moins se traduit par une baisse de 5 à 7 % sur la facture d’énergie ! ». Par rapport à des radiateurs électriques standards, l’économie constatée par un utilisateur pourrait être de 250 €/an.

Eau chaude en hiver, électriques à l’intersaison, elles savent tout faire

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Trois modèles coexistent pour répondre à toutes les situations : plinthe chauffante électrique, à eau chaude ou hybride. La première autorégule sa puissance en temps réel en fonction de la température et de l’occupation des lieux (« confort », « nuit », « hors gel »). La seconde s’avère compatible avec tous les émetteurs de chaleur, haute ou basse température : chaudières fioul, gaz, bois, granulés, PAC ou solaire thermique… Ce qui la destine plus aux maisons individuelles. Quant à la troisième, dite également « bi-énergie », elle cumule électricité et eau chaude pour proposer une solution d’intersaison pertinente. Hors de la période de chauffe où la chaudière centrale est en fonction, la plinthe bascule en mode électrique, afin de prendre le relai.

Outre cette efficacité accrue, Ecomatic insiste sur le gain de place réalisé et sur la discrétion des appareils, disponibles en 8 coloris. Il est de plus possible d’intégrer des prises électriques ou télécom, ainsi que des luminaires LED, potentiellement activés par des détecteurs de présence. Pour augmenter la sécurité du logis et de ses occupants, le déploiement de capteurs d’inondation ou l’installation de boutons d’appel d’urgence au ras du sol en cas de chute, sont d’autres options proposées. La société, qui exporte aujourd’hui vers la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, l’Espagne et le Portugal, envisage de se pencher sur d’autres fonctionnalités, comme le rafraîchissement ou encore le stockage d’énergie, peut-être à l’image de Lancey dont les radiateurs intelligents servent à conserver une électricité peu chère, accumulée pendant les heures creuses ?

G.N.

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