[Covid-19] Avec Lyreco, PUM organise le recyclage des masques jetables

EN PHOTO • Depuis fin novembre, PUM met à disposition des containeurs dédiés pour collecter les masques jetables usagés. « Tous les clients professionnels sont concernés, ainsi que les collaborateurs, dans leur usage professionnel ou personnel. Le but est de collecter le plus de masques possibles », précise l’enseigne.

Des masques Covid qui jonchent les trottoirs ou jetés pêle-mêle dans la nature… À sa façon, l’enseigne de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France (SGDB France) veut contribuer à y mettre fin. En tout cas, à réduire cette nouvelle vague de pollution qui émerge depuis le printemps 2020. En novembre dernier, elle a scellé un accord de partenariat avec Lyreco pour « contribuer activement au recyclage des masques ».

Comment ? Pour l’instant, des containeurs dédiés ont été installés fin novembre au siège de PUM basé à Reims. Tous les types de masques peuvent y être jetés : chirurgicaux, FFP2, FFP3, mais aussi ceux en tissus. Associé à Lyreco dans cette opération, le distributeur spécialisé dans les canalisations pour le BTP fournit là une pierre supplémentaire à son programme PURE (“Pour un réseau engagé”) déployé depuis quelques mois.

Le 10 décembre dernier, le véadiste avait d’ailleurs officialisé le déploiement de son nouveau service de collecte et valorisation des masques jetables usagés. « Grâce à la conception d’un conteneur dédié, l’entreprise propose de récupérer les masques usagés tout en garantissant la sécurité sanitaire » , précisait alors Lyreco qui s'appuie sur un schéma de logistique inversée.

Fabriqué en carton et doublé d’un sac plastique pour le rend complètement hermétique, le conteneur (30 cm de large et 52 cm de haut) dispose d’une capacité de 300 à 350 masques usagés. « Facile à monter, il se referme de façon simple et sécurisée et est très léger à transporter », souligne Lyreco.

Déjà fournisseur en fournitures de bureau de PUM, le véadiste profite de ses tournées de livraison au siège du grossiste pour collecter les conteneurs lorsqu’ils sont pleins. Il les achemine ensuite jusqu’aux sites de son partenaire recycleur afin de « donner une nouvelle vie à ces déchets et les réinjecter dans l’industrie française ».

Après avoir déployé le dispositif au sein de son siège social, PUM a déjà commencé à approvisionner son réseau physique (210 agences) courant janvier. Si « pour l’heure, la priorité est donnée aux masques Covid afin d’en limiter la pollution (masques jetés dans la nature), le recyclage d’autres EPI sera étudié dans un deuxième temps », confie une porte-parole de PUM.

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