Quincaillerie : l’Orcab veut muscler son plan de vente

Stéphane Vigliandi
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La troisième édition du salon national de l’Orcab (Organisation des coopératives d’achat pour les artisans du bâtiment) qui s’est tenue les 20 et 21 mars au Parc des Expositions de la Beaujoire à Nantes, a accueilli 400 fournisseurs exposants. Parmi eux 35 des familles outillage, équipement et quincaillerie. Transverse aux trois branches de l’Orcab (Bois, Plomberie-chauffage-électricité et gros œuvre), cette famille de produits est rentrée tardivement au sein de l’union de coopératives. « Il s’agit du dernier secteur créé au niveau des coopératives bois, il y a une quinzaine d’années », rappelle Hervé Pelloquin, directeur adjoint de la coopérative UAB et pilote de la commission Quincaillerie Outillage de l’Orcab.

Déployer une offre de spécialistes

En progression régulière, le chiffre d’affaires sur cette activité a atteint 31,6 M€ l’an dernier, contre 30,2 M€ en 2017. Les coopératives proposent à leurs adhérents une offre de 5 000 à 6 000 références achetées auprès d’une centaine de fournisseurs. Depuis sept ans, une dizaine de coopératives bois bénéficient d’un plan de stockage par le biais d’un catalogue Quincaillerie national. Un rapprochement s’est opéré récemment avec les autres métiers de l’Orcab pour constituer un tronc commun sur les consommables. « L’objectif est de cibler une offre quincaillerie transverse, globalisée et donc plus compétitive », explique Olivier Siret, directeur général de la coopérative GMB. Le développement de cette offre plus attractive passera aussi par le déploiement de spécialistes de ces univers techniques dans les coopératives.Les coopératives les plus matures – soit une douzaine dont la majorité dans le bois – s’appuient sur cette compétence interne. Les autres, plus jeunes, installent en priorité l’offre la plus complète sur leurs métiers de base. L’élargissement du plan de vente en Quincaillerie et Outillage pourrait accélérer le mouvement. « On souhaite avoir accès aux grandes marques nationales qui font la renommée de la quincaillerie en France. On y travaille », confie Hervé Pelloquin. Sur les consommables et le bâtiment nous couvrons 90 % des besoins, mais notre offre n’est pas encore assez étoffée en quincaillerie d’agencement. » Thierry Goussin (correspondant régional, Pays-de-la-Loire)
Stéphane Vigliandi
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