[Risque amiante] Sogelink et Ex’IM déploient une “solution 360°”

Destiné à « faire gagner du temps » dans les différentes démarches administratives et réglementaires, ce dispositif permet de produire les documents requis, leur diffusion aux différentes parties prenantes et l’archivage des données ; tout en tenant compte des contraintes métiers de chaque utilisateur (propriétaires, syndicats de copropriétaires, exploitants d’immeubles, désamianteurs, entreprises de travaux, mairies…).En outre, de nombreuses responsabilités définies par la norme NF 46-020* incombent à l’opérateur de repérage ; notamment à propos des matériaux et produits contenant de l’amiante (MPCA) pour le compte du donneur d’ordres. « Amiante360 facilite la saisie, l’envoi et l’archivage des diagnostics amiante entrant dans la constitution et la mise à jour des DTA », argumentent les deux partenaires qui revendiquent pouvoir déployer « la plus grosse base de rapports amiante de France » en connectant tous les maillons de la chaîne de gestion du risque amiante sur leur solution Amiante360.* En vigueur depuis le 01/10/2017, elle concerne le repérage des matériaux et produits contenant de l’amiante dans les immeubles bâtis

Fin avril, la Direction générale du Travail, l’OPPBTP et l’INRS – signataires d’une convention de partenariat en 2014 – ont publié leur 2e rapport sur les campagnes de mesurage d'empoussièrement des fibres d'amiante sur les chantiers. Baptisé "Carto Amiante", cette étude analyse 11 situations de travail, dont 6 nouvelles. Les résultats sont jugés « très positifs et encourageants » : 10 processus de travail sont de niveau 1 (empoussièrement inférieur à 100 fibres/litre) et une situation de niveau 2 (empoussièrement compris entre 100 et 6 000 fibres/litre). A noter que le démontage de toitures en plaques de fibrociment affiche connaît un niveau niveau 2 avec un empoussièrement de 163,2 fibres/litre.