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« Coups de booster » chez SPPF et Soprofen

Stéphane Vigliandi
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[Zepros Bati] Dans le giron du groupe coopératif Bouyer Leroux depuis 1996, le choletais SPPF (Société de Production de Portes & Fermetures) entend « maintenir son leadership » sur le marché hexagonal des volets roulants pour bloc baie. Explications.
Fondée dans le bassin choletais en 1947, l’entreprise a explosé les compteurs depuis son absorption par Bouyer Leroux ; le fabricant indépendant de briques et matériaux en terre cuite implantée dans le Maine-et-Loire, et qui a racheté l'année passée Soprofen (voir encadré ci-dessous). Au fil des ans, SPPF s’est spécialisé dans la conception et la production de volets roulants pour bloc baie au point de revendiquer, aujourd’hui, la position de « premier fabricant français » sur ce segment. Avec, bon an, mal an, environ 360 000 unités produites sur un volume total marché estimé à 1,8 million de volets roulants* dans l’Hexagone. Dès 1972, l’entreprise avait d’ailleurs intégré l’extrusion des profilés PV C dans ses process de production.
Au cours de la dernière décennie, son activité aurait ainsi plus que doublé, selon Stéphane Jacquet, le directeur général de SPPF. Quant au chiffre d’affaires, il est passé de 5 M€ HT en 1996 lors de la reprise (19 salariés) à 44 M€ l’an dernier avec un effectif multiplié par presque huit – à 150 collaborateurs aujourd’hui. Cette croissance s’est faite « par le biais du développement du marché du bloc baie », rappelle Stéphane Jacquet, directeur général de SPPF.* Total marché : un peu plus de 5,9 millions de volets (tous types confondus) installés en 2018

200 salariés d'ici à 2024

Actuellement, SPPF compte environ 200 comptes-clients actifs en portefeuille. Parmi eux : une quarantaine de “gros faiseurs” comme Caib et Batistyl implantés, eux aussi, dans le Pays Choletais. Si le marché hexagonal des menuiseries (fenêtres, volets) renoue, cette année, avec une période d’incertitudes, le pôle Fenêtres de Bouyer Leroux (SPPF, FLO et Soprofen) aurait encore accru ses parts de marché en tirant profit, entre autres, de sa « qualité de service » et de sa « culture de l’innovation ». Par exemple, avec le Thermobloc commercialisé depuis 2012, la société a conçu ce qui a été « vite considéré comme un référent sur le marché en termes de performances et de facilité d’intégration », revendique Stéphane Jacquet. Avec son bloc baie demi-linteau Optibloc, sorti en 2015, SPPF serait passé de 5 à 25 % de parts de marché sur ce segment.Sa dernière innovation, le brise-soleil intégré en version bloc baie, a été posée en façade de ses nouveaux bureaux que l'entreprise a réceptionnés courant 2018. Au gré d’extensions successives et de la location de bâtiments proches, la société coopérative est passée de 6 000 m² exploités en 1996 à pas moins de 15 000 m² aujourd’hui. Une nouvelle extension sur la zone de production est prévue d’ici à la fin 2021 ou tout début 2022. Un "chantier" qui s’accompagnera de « nombreux » recrutements : la création de 50 postes supplémentaires d’ici à 2024. Une accélération est même envisagée dès l’an prochain. Avec « 20 à 25 créations de postes » ; principalement sur des postes d’opérateurs en assemblage et extrusion. Entre 2014 et cette année, SPPF aura d’ailleurs recruté 50 salariés. S. V., avec Th. Goussin (correspondant régional, Pays de la Loire)

À PROPOS DE SOPROFEN • Des ambitions jugées... « fortes » !

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Rachat de SPPF en 1996, du pôle Structure d’Imerys Terre Cuite voilà six ans, puis Robert Thébault en 2015 et Fermetures Loire Océan courant 2016 ou encore la reprise de 100 % du Groupe Panaget (parquets) le 30 septembre dernier… « En recherche de taille critique, sans pour autant faire de la croissance externe à tout prix », tempère le PDG Roland Besnard, le groupe coopératif finalisait en octobre 2018 le rachat de Soprofen. Ex-division de l’alsacien Groupe Atrya, Soprofen – créé en 1984 – dispose de 8 sites industriels dont 2 en Belgique et 6 dédiés à la seule production de volets.Présenté comme étant « l’un des principaux acteurs du marché français du volet roulant résidentiel », mais aussi de la porte de garage, Soprofen estime capter environ 8 % du secteur dans l'Hexagone. Sur l’exercice 2018-2019 (clos au 31/09/2019), le fabricant a affiché 113 M€ HT de CA consolidé ; dont moins de 3,4 % à l’export. Son ambition ? Porter l’activité « aux alentours de 120 M€ l’an prochain » et « 150 M€ d’ici à 2025… hors opérations éventuelles de croissance externe », annonce d'emblée Emmanuel Lesage, DG de Soprofen Network. Pour y parvenir, l'industriel va investir dans l'outil industriel et en ressources humaines : les effectifs devraient s’étoffer d’environ 25 % d’ici à cinq ans. Et notamment sur le pôle Commerce. Laurent Darous prévoit, en effet, l’intégration d’« une dizaine de nouveaux commerciaux au cours des trois prochaines années ». S. V.
Stéphane Vigliandi
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