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La ville plus photovoltée de France est…

Grégoire Noble
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Hyères place Massillon

La startup NamR, spécialisée dans l’exploitation de données géolocalisées pour la transition énergétique, a identifié les villes qui exploitent au mieux leur potentiel solaire. Sans réelle surprise, les deux premières du classement sont situées dans le quart sud-est du territoire…

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Au fur et à mesure des augmentations du prix de l’électricité, l’autoconsommation et l’autoproduction suscitent un intérêt proportionnellement croissant auprès des Français. L’énergie solaire, correctement exploitée, peut en effet apporter davantage d’indépendance énergétique tout en limitant les besoins d’importation de pétrole ou de gaz étrangers. La startup NamR « qui produit des données contextuelles géolocalisées », analyse celles se rapportant au patrimoine bâti sur tout le territoire français en se basant sur des images aériennes et des algorithmes de calcul. Elle est ainsi capable de reconnaître toutes les installations photovoltaïques et solaires thermiques déployées en toiture. Et premier enseignement, il y a, en France, 335 329 bâtiments équipés de capteurs solaires.

335 300 bâtiments équipés de capteurs solaires (PV ou thermique) en France

Les régions de la moitié sud du pays concentrent la majorité de la puissance, avec la Nouvelle-Aquitaine en tête (2 753 MW) devant l’Occitanie (2 160 MW) et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (1 436 MW). Mais NamR va plus loin, est se montre capable de pointer les 10 villes disposant des plus grandes surfaces solaires sur leurs toits. Dans la catégorie des villes de plus de 50 000 habitants, c’est Hyères (Var) qui domine avec 7,6 m² de panneaux pour 1 000 m² de toiture, devant Perpignan (Aude) avec 7,1 ‰ et Pessac (Gironde) à 6,8 ‰.

Selon un autre critère, celui du taux de logements ayant au moins un panneau solaire, c’est une autre hiérarchie qui se dessine. Elle porte cette fois Valence (Gard) en tête (6,71 % des logements de la commune ont une installation solaire en toiture) qui devance Perpignan (6,07 %) et… Strasbourg (4,90 %). NamR analyse : « Lorsqu’on se penche sur la présence d’au-moins un panneau thermique ou photovoltaïque par bâtiment, on s’aperçoit que les villes françaises de plus de 50 000 habitants sont réparties de manière plus homogène à travers le territoire. Même si ces communes disposent d’installations plus réduites, l’étude souligne un intérêt citoyen vis-à-vis de l’énergie solaire dans toutes les zones climatiques, notamment dans l’Est, avec des villes comme Strasbourg ou Nancy, ou en Île-de-France avec Neuilly-sur-Seine et Paris ».

Chloé Clair (CEO de NamR) conclut : « Si certains territoires s’appuient déjà sur le solaire, il peut encore être développé. C’est une solution rapide en temps de développement, en comparaison de l’éolien, et qui bénéficie d’une capacité de mobilisation unique car elle est plus facilement déployable ». Selon la spécialiste, « Les données vont permettre aux collectivités de bénéficier d’une vision d’ensemble et de pouvoir se comparer entre elles pour harmoniser les stratégies climatiques et environnementales. Le but est d’encourager une transition optimale vers l’énergie solaire ».

Grégoire Noble
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