Gouvernement Lecornu 2 : les trois ministres à suivre pour le Bâtiment

, mis à jour le 13/10/2025 à 14h16
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Banc des ministres à l'Assemblée Nationale

Le gouvernement Lecornu 2 est composé de plusieurs ministres qui concernent directement le Bâtiment et les entreprises. Des nominations qui apparaissent comme une bonne nouvelle pour le Logement, l'Artisanat et la Transition énergétique. Portrait des trois nouveaux entrants...

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Vincent Jeanbrun (ex-LR) ministre de la Ville et du Logement

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Vincent Jeanbrun

Maire de L’Haÿ-les-Roses (94) entre 2014 et 2024 et conseiller régional en Île-de-France, il a suivi des projets de rénovation urbaine, de construction de logements sociaux et de réhabilitation énergétique. Député du Val-de-Marne depuis 2024, il connaît les enjeux locaux et régionaux liés à l’aménagement du territoire. Son arrivée au ministère se fera dans un contexte où plusieurs dossiers ont été laissés en suspens après le départ de Valérie Létard. Les professionnels l'attendent en particulier sur le dossier de la rénovation énergétique et la suite qu'il donnera aux dispositifs de soutien, notamment MaPrimeRenov'. 

Monique Barbut, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le climat et la nature

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Monique Barbut

Cette dernière a consacré sa carrière aux questions de développement durable et de transition énergétique. Elle a été présidente du WWF France et secrétaire exécutive de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, tout en pilotant des programmes internationaux de construction durable et de gestion des ressources naturelles. Son action est particulièrement liée aux initiatives de performance énergétique et de matériaux durables dans le bâtiment. 

Serge Papin, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat

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Serge Papin

Ancien dirigeant du groupement coopératif Système U et président non-exécutif d’Auchan France, il a également été consultant et conférencier sur la modernisation des entreprises et la transition écologique. Dans son rôle ministériel, il est chargé de soutenir les PME et les artisans, ainsi que de suivre les questions de commerce, de tourisme et de pouvoir d’achat, des sujets essentiels pour les acteurs du Bâtiment et de l’Artisanat. Présenté comme l'une des surprises de ce gouvernement, Serge Papin aura la difficile tâche de faire remonter à la fois "les préoccupations des Français" et "les préoccupations des chefs d'entreprises de PME"

Avec ces trois profils, le gouvernement Lecornu 2 fait entrer la société civile au pouvoir, comme il l'avait annoncé. Ces trois là ont des profils cohérents avec les dossiers qu'ils auront à piloter. La question pour eux, comme pour l'ensemble du gouvernement reste celle d'une stabilité retrouvée. 

Premières réactions

La CAPEB exige une stabilité politique, vitale pour les TPE du bâtiment.

« Les TPE du bâtiment ont besoin de stabilité, de visibilité et plus que jamais d’écoute, de respect et d’actions concrètes. J’appelle le nouveau Premier ministre à agir au plus vite pour débloquer la réalisation de travaux de rénovation des logements, et notamment leur rénovation énergétique. J’appelle l’ensemble des dirigeants politiques à la plus grande responsabilité pour assurer l’indispensable stabilité dont le pays a besoin. » déclare Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB.

 

Pour l'Unis, l'urgence est d'abonder l'offre locative privée.

« L'Unis sera attentive à ce que le statut du bailleur soit mis à la disposition des ménages dans le projet de loi de finances pour 2026. Les Français n'attendent que cet encouragement et cette reconnaissance économique pour mobiliser leur capacité d'endettement et investir pour loger des locataires. » Danielle Dubrac, présidente de l'Unis.

 

Pour le Syndicat des Indépendants et TPE (SDI), un ministère des PME est un signal positif… à condition qu’il ne soit pas cosmétique !

« Nos TPE vivent une crise silencieuse : trésoreries exsangues, marges laminées, décrochage de confiance », rappelle Marc Sanchez, secrétaire général du SDI. « Un ministère PME, c’est une bonne nouvelle si — et seulement si — il s’accompagne d’un cap clair et de leviers budgétaires réels pour réformer, simplifier et soutenir ces entreprises qui représentent 96 % du tissu économique français. »

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