Loxam muscle son dispositif de réemploi avec un nouveau centre à Arçonnay

Depuis plus de 40 ans, Loxam a fait du réemploi un pilier de sa politique RSE. Le futur CRM ira plus loin, grâce notamment à la gestion des matériels réformés en provenance de plusieurs pays européens, démontage et valorisation des pièces détachées, reconditionnement d’équipements, mais aussi la régénération de batteries et organisation des ventes aux enchères pour donner une seconde vie aux machines encore fonctionnelles.

En 2024, le centre actuel a déjà traité plus de 14 500 matériels et valorisé 1 400 tonnes de déchets. Il a aussi permis de récupérer 7 800 pièces détachées et de reconditionner près de 1 000 équipements (modules, conteneurs, godets).
 

Pour accompagner la transition énergétique, le nouveau site intégrera deux ateliers inédits :

• Un pôle rétrofit, capable de convertir des engins thermiques en électriques. Un premier test sur une minipelle en 2024 a démontré son efficacité avec une réduction notable des émissions et du bruit.
• Une unité d’impression 3D destinée à produire des pièces devenues rares, afin d’éviter l’immobilisation des matériels et limiter le recours au neuf.
  Ces capacités supplémentaires doivent permettre à Loxam de doubler le volume de pièces réemployées et de batteries régénérées dans les années à venir.

Situé à proximité immédiate de l’A28, le nouveau CRM bénéficie d’une implantation stratégique pour faciliter les flux logistiques. Le projet est soutenu par la Communauté Urbaine d’Alençon, la SHEMA, la Banque des Territoires, Solutions & Co et Amenao Sarthe.

Les 21 salariés actuels rejoindront le site d’Arçonnay, qui pourra accueillir jusqu’à 35 collaborateurs. L’aménagement a également été pensé dans une logique écologique (stationnements végétalisés, ruches, éco-pâturage, récupération d’eaux pluviales et 2 300 m² de panneaux photovoltaïques pour une puissance totale de 500 kWc).
 

Avec cet investissement, Loxam réaffirme ses ambitions : réduire de 50 % ses émissions directes et de 30 % ses émissions indirectes d’ici 2030. En allongeant la durée de vie des équipements et en développant des solutions innovantes, le loueur entend offrir à ses clients des alternatives concrètes pour limiter leur empreinte environnementale.