À Lyon, Préventica a (encore) explosé les compteurs

Événement incontournable dans le domaine de la santé, de la sécurité au travail et de la qualité de vie en entreprise, Préventica Lyon – tout comme l’édition du Grand Est à Strasbourg, en juin dernier – a une fois encore réuni employeurs, DRH, préventeurs et organisations professionnelles autour de problématiques essentielles : prévenir les risques, améliorer les conditions de travail et promouvoir le bien-être des collaborateurs. Avec une ambition : « Réinventer le travail de demain ».

En plus des 170 conférences proposées, cette session lyonnaise s’est distinguée par l'organisation de plus de quinze tables rondes exceptionnelles. Animées par des personnalités de premier plan et experts reconnus dans leurs domaines respectifs, ils ont su apporter leur expertise et leur expérience pour enrichir les débats.

Ces tables rondes ont permis de partager des retours d'expérience, d'explorer des solutions innovantes et d'échanger autour de pratiques exemplaires dans les domaines de la prévention des risques psychosociaux, du “Futur of work”, de la santé des soigants, de la culture de sécurité, la gestion de la santé au travail, ou encore l’intégration des nouvelles technologies dans la prévention des accidents.

Les discussions ont également mis en lumière « l’importance de la collaboration entre les acteurs de la santé, les entreprises, les syndicats et les institutions publiques pour renforcer les démarches de prévention ». Elles ont permis d’aborder des enjeux stratégiques comme la mise en œuvre de politiques de santé préventive, l’adaptation des postes de travail pour les personnes en situation de handicap et la lutte contre le stress au travail.

Plusieurs DRH et dirigeants d’entreprise ont pris la parole pour partager leurs témoignages et retours d’expérience. Ces leaders ont décrit des initiatives mises en place dans leurs entreprises pour répondre aux défis de santé au travail, de gestion du stress, et de prévention des risques psychosociaux.

Ils ont expliqué comment, dans un contexte de plus en plus exigeant et compétitif, ils ont dû s'adapter aux nouvelles attentes des collaborateurs, qui cherchent à la fois une meilleure qualité de vie au travail et un environnement sécurisé. Certains DRH ont témoigné de la manière dont ils ont intégré des pratiques de prévention au cœur de la culture d’entreprise.

« Par exemple, ils ont parlé de l’importance d’une approche préventive et proactive en matière de bien-être, avec des politiques de gestion du stress, des formations régulières sur les risques professionnels, ou encore des dispositifs d’accompagnement en cas de situation de burn-out. Ils ont aussi évoqué les outils numériques mis en place pour suivre la santé des collaborateurs, comme des plateformes de suivi de la qualité de vie au travail ou des applications de bien-être », détaille ainsi l’organisateur de la manifestation.

De leur côté, certains dirigeants ont partagé des exemples inspirants de transformation de l’organisation du travail, notamment à travers la mise en place de mesures de flexibilité, de télétravail, ou encore de réaménagement des espaces de travail pour favoriser le bien-être des collaborateurs. Ces témoignages ont permis de démontrer comment la prévention peut devenir un vrai levier de performance et d'attractivité pour les entreprises.

Ces échanges ont permis de souligner que la responsabilité des dirigeants et des DRH est clé pour créer un environnement de travail sain et sécurisé. En partageant leurs expériences, ces intervenants ont montré que la prévention des risques professionnels ne se limite pas à une obligation légale, mais est un véritable facteur de cohésion et de compétitivité pour l'entreprise.

En outre, les grandes institutions nationales, associées depuis plus de vingt ans à l’événement, ont animé « des débats essentiels sur la prévention des risques, apportant ainsi leur expertise et leur perspective institutionnelle ».

Parmi elles, l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) a partagé des outils de prévention, la Carsat (Caisse d’Assurance Retraite et de la santé au travail) a mis en avant les dispositifs de soutien financier et les stratégies de réduction des accidents, tandis que l’Anact (Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) a abordé la question de l’organisation du travail pour améliorer les conditions de travail.

De son côté, la DIRECCTE (Directions régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités) a rappelé les obligations légales des employeurs. À ces institutions s’ajoutent des acteurs tels que l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées) qui a animé des débats sur l’inclusion et l’adaptation des postes de travail pour les personnes en situation de handicap.

L’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) a, elle aussi, apporté son expertise sur les spécificités des risques dans le secteur de la construction. Le ministère du Travail a participé à des échanges sur l'évolution des réglementations et les nouvelles initiatives gouvernementales pour favoriser une meilleure qualité de vie au travail.

« Ces grandes institutions partenaires ont non seulement apporté une expertise technique et réglementaire essentielle, mais ont aussi permis d’élargir la réflexion sur la manière de mettre en place des solutions adaptées à chaque secteur et à chaque entreprise », souligne l’organisateur de Préventica.

Et de se féliciter de « leur implication a renforcé l’importance d’une approche collaborative et multidimensionnelle de la prévention, où les entreprises, les partenaires sociaux et les acteurs publics travaillent main dans la main pour créer un environnement de travail plus sûr et plus sain pour tous ».