Qui a volé l’échelle du... couvreur est une gonzesse ?
Publié le 30/10/2023
Denis Gentile
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Le couvreur est une gonzesse a retrouvé son échelle
Si l’on n’imagine pas un électricien sans un tournevis ou un maçon sans sa truelle, c’est encore plus difficile d’imaginer un couvreur sans son échelle ! Une sacrée tuile. C’est pourtant ce qui est arrivé à Marie alias « Le couvreur est une gonzesse ».
On lui a volé son échelle !
Tokster vous présente ce nouveau conte moderne du bâtiment : « Qui a volé l’échelle du... couvreur est une gonzesse ? »
J’écoute avec attention et grand plaisir jusqu’au moment où elle raconte sa mésaventure, elle s’est fait voler son échelle télescopique WÜRTH toute neuve. Un comble pour une couvreuse.
C’était un an plus tôt, le chantier était une vieille maison à rénover située face à la mairie de Saint-Germain-sur-Ille, une petite commune au nord de Rennes. Marie nous raconte dans les détails ce qui s’est passé.
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« Quand j’arrive le matin sur le chantier, je ne trouve plus mon échelle. Je vois le plaquiste et je lui demande « est-ce que tu as emprunté mon échelle ? ». Il me répond « Non, ce n’est pas moi, va voir l’électricien ».
J’entre dans la maison, je regarde à droite et à gauche, dans tous les recoins, toujours rien. Je croise l’électricien et je lui demande à son tour « est-ce que tu as emprunté mon échelle ? ». Même réponse négative.
Alors, j’ai pensé que mon client me l’avait empruntée pour tailler son pommier. Je l’appelle et je lui demande « est-ce que vous auriez emprunté mon échelle ? ». « Non, me dit-il, c’est bizarre, je l’ai bien vu hier soir dans la cave quand j’ai fermé les portes. »
Mais Marie a dû se rendre à l’évidence, il s’agissait bien d’un cambriolage. Il manquait une raboteuse et d’autres outils, mais pas tous :
« Ma tronçonneuse était trop vieille pour intéresser les malfrats ! »
Heureusement, pourrait-on imaginer, les assurances sont là pour couvrir ce genre de tuiles. Alors, Marie fait sa déclaration de vol au commissariat et se retourne vers son assurance. Oui, mais voilà…
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« La porte de la cave de cette vieille maison en pierre n’avait pas une serrure à 5 points. Le magnifique portail en fer forgé n’était pas non plus conforme aux normes de sécurité. Bref, je me suis retrouvé avec un bout de papier qui ne me permettait pas d’obtenir un quelconque dédommagement.
Avant de m’offrir cette échelle télescopique, j’avais longtemps hésité. C’est un véritable investissement. Une échelle télescopique m’évitait notamment de devoir porter des échelles plus grandes et plus lourdes.
Un ami électricien, Cédric alias EJC électricité, me propose de bénéficier d’un code promo chez WÜRTH. Ce n’était pas suffisant, car quand il a fallu tout racheter, j’ai dû revoir mes priorités, le budget total restait trop élevé.
Je me suis pénalisée moi-même, car cette échelle m’avait changé la vie. Je ne mesure qu’un mètre cinquante-neuf et les autres échelles sont vraiment pénibles à manipuler. Elle m’a vraiment manqué cette échelle (ndlr : on ressent bien dans sa voix légèrement tremblante toute son émotion.) »
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Mickaël Gillig et Denis Gentile aux Ze Awards du Bati 2022
Quand j’ai écouté cette histoire pour la première fois sur le podcast de Stéphanie Gérifaud, je me suis dit qu’il manquait une happy end et que ça serait formidable si les réseaux sociaux pouvaient venir en aide à Marie.
Depuis plus de 6 ans, je travaille pour Tokster et je publie sur Zepros Bati des interviews des professionnels du bâtiment. Beaucoup d’artisans, mais aussi des dirigeants ou des responsables de la communication et du marketing d’entreprises du bâtiment comme URSA, PRESTO, BRICOMAN, SEMIN et une cinquantaine d’autres marques. Mais dans cette longue liste, je n’ai aucun souvenir d’avoir consacré un article à WÜRTH.
Il est vrai aussi que je n’écris pas forcément des articles sur tous les professionnels que je rencontre. Justement, il y a une personne avec qui j’échange régulièrement. On s’est connu quand il travaillait pour une autre société et on s’est revu lors des Ze Awards 2022. Il avait reçu le trophée pour la meilleure stratégie digitale dans la catégorie négoce. C’est Mickaël Gillig, responsable Maketing Digital chez… WÜRTH ! Voici le selfie que l’on a pris lors de cette soirée.
Les échanges sur le post LinkedIn présentant le podcast de l'interview de Marie par Stéphanie Gérifaud
« J'en profite pour passer un petit message à mon ami Mickaël Gillig : « écoute bien l'émission après la quinzième minute. Si tu fais quelque chose, je publie le reportage avec photos à l'appui 😀 sur Zepros ! »
Il me répond dans la foulée :
« Merci Denis Gentile pour ce partage et cette belle découverte de podcast. Je vais regarder ce que je peux faire, et je compte sur toi pour tenir ta promesse 😁 »
« Chez Tokster, on dit ce qu’on fait et surtout, on fait ce qu’on dit ! »
Il faut savoir que Marie n'est pas inscrite sur LinkedIn. Elle n'avait donc pas eu vent de cette conversation avant d'envisager de faire cette interview ! Tout s'est passé à son insu.
C’est Marie qui nous raconte la suite de cette histoire.
« Quelques jours après la mise en ligne du podcast début juillet, je reçois un appel du service communication et commercial de WÜRTH. Ils voulaient savoir ce qui s’était passé et ils ont été très sympas avec moi.
Les vacances d’été passent et un beau matin, je reçois un autre appel. C’était l’agence rennaise de la marque qui m’annonce :
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Le couvreur est une gonzesse a retrouvé son échelle chez WÜRTH à Rennes
- On a reçu votre échelle, est-ce que vous pouvez venir la récupérer ?
Je suis un peu confuse, car je n'ai commandé aucune échelle ! J'y vais quand même, ils me reconnaissent immédiatement et vont chercher l’échelle. Ils me la remettent en main propre en disant :
- En échange, on vous demande juste une photo !
J’ai trouvé ça fantastique ! »
Mais cette échelle, Marie ne l’a pas choisie par hasard. Elle poursuit son récit.
« Avant d’être couvreuse, j’étais tapissière et j’utilisais déjà l’outillage et les EPI WÜRTH. Cette échelle, c’est déjà le modèle que j’utilisais quand j’étais tapissière. Ensuite, ils avaient arrêté de la produire. Quand ils ont ressorti ce modèle, j’étais au taquet. C’est ce qui m’a convaincu de me l’offrir.
WÜRTH m’a fait un très, très beau cadeau. Je les remercie infiniment.
J’ai aussi eu des échanges très intéressants avec le personnel du magasin de Rennes. Ils étaient vraiment adorables. Ils m’ont aidé à mettre en place les stabilisateurs sur l’échelle. Ils m’ont tout expliqué sur le fonctionnement et les avantages de ce produit. Ils ont aussi pris le temps d’écouter mes retours.
Depuis que mon échelle télescopique est revenue (elle rit), je revis, j’ai repris ma liberté, ça change complètement l’exercice de mon métier.
Je remercie aussi Stéphanie. J’avais trouvé ça étonnant qu’elle veuille évoquer ce vol dans son podcast. J’étais passé à autre chose, je n’aime pas ressasser ce genre de souvenirs. Elle m’avait demandé si j’allais repeindre en rose mes échelles. Quand je suis reparti avec ma nouvelle échelle, j’ai aussi acheté une bombe de peinture rose ! Je vais juste appliquer quelques points roses sur le bas de l’échelle, car elle est vraiment trop belle comme ça, je ne voudrais pas l’abîmer.
Bien sûr, je remercie aussi toi et Tokster. Je trouve ce relais de personnes pour me venir en aide absolument improbable, fou et formidable. Je ne m’y attendais pas du tout. Wow, les réseaux, ça sert aussi à ça, c’est chouette. »
Justement Marie, c’est ce que je voulais te demander, c’est chouette les réseaux sociaux, non ? Sans les réseaux sociaux, tu n’aurais certainement jamais revu ton échelle.
« On dénigre parfois l’utilisation des réseaux sociaux, mais il y a cet énorme avantage de mettre en relation des professionnels avec d’autres professionnels, avec leurs clients et d’aider des personnes qui ont des galères. J’ai vraiment plaisir à partager toutes les facettes de mon métier. »
C’est aussi l’histoire des « Filles du BTP ».
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Lucie Amand et Marie alias Le couvreur est une gonzesse lors de leur passage à Télématin (France 2) le 8 mars 2023
« C’est grâce à mon compte Instagram que Mathilde a pris contact avec moi pour intégrer le groupe des Filles du BTP. C’est comme ça que j’ai rencontré « Lulu » (ndlr : Lucie Amand) en chair et en os autour d’une bière et d’une galette à la saucisse ! C’est vraiment cool de ne plus se sentir seule quand on est une femme du bâtiment. De pouvoir échanger entre nous, c’est un vrai plus. »
D’ailleurs, Lucie m’a aussi raconté que tu étais parfois malchanceuse.
« Oui, je suis parfois une sorte de chat noir ! (elle rigole très fort.) C’est ce que j’ai dit à Lulu en lui racontant mes déboires quand je faisais des camps scouts. »
Elle n’a pas employé cette expression. Mais je pense aussi au message que tu m’as envoyé la semaine dernière, je devais t’appeler pour l’interview. Que s’est-il passé ?
« J’ai eu un accident et j’ai dû amener mon camion chez le garagiste. Le véhicule aurait dû être immobilisé 15 jours. Mais le dépanneur a été formidable. Il a compris que j’étais artisane et que j’avais besoin de mon camion pour travailler. Il a tout fait pour que je puisse utiliser mon camion après l’expertise. »
Si je te dis « mercredi gaufres », tu me réponds quoi ? (éclats de rire !)
« C’est une autre facette des réseaux sociaux. Je suis artisane, couvreuse, chef d’entreprise et mère. Le lot des artisans, c’est parfois d’amener leurs enfants sur nos chantiers le mercredi. Mon fils est content, il s’amuse avec des morceaux d’ardoise. Mais certaines personnes sur les réseaux sociaux estiment que ma place le mercredi serait derrière ma crêpière ou mon gaufrier, et pas sur un chantier.
Il faut parfois remettre l’église au milieu du village et leur répondre que moi le mercredi, même si je suis une femme et une artisane, j’ai autre chose à faire que des gaufres. J’ai des chantiers qui doivent avancer.
C’est devenu aussi une blague sur mes réseaux sociaux. J’ai pris une ardoise, j’ai dessiné une gaufre dessus et j’ai écrit : ceci est une gaufre ! Maintenant, dès que mes collègues artisans voient une gaufre, ils pensent à moi. »
Mais tu fais aussi de vrais gaufres ?
« Oui, je fais des gaufres, mais mes crêpes sont quand même meilleures. »
Est-ce que tu peux nous expliquer aussi l’origine de ton nom « Le couvreur est une gonzesse » ?
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L'échelle télescopique toute neuve WÜRTH de Marie
« Lors d’une intervention, alors que je préparais mon échelle, j’entends le client, qui venait juste de me voir, crier à sa femme :
- Eh ! Germaine, tu sais quoi ? Le couvreur, c’est une gonzesse !
On a eu un énorme fou rire avec Matthieu. On a trouvé ça tellement drôle qu’on a gardé l’expression. »
Pour ceux qui lisent cet article et qui te découvrent, il faut préciser que Matthieu est lui aussi couvreur, c’est ton associé et ton mari.
« Oui, je précise qu’on était déjà des associés avant de nous marier. »
Quels sont les artisans du bâtiment que tu aimes suivre sur les réseaux sociaux ?
« Lulu forcément, j’aime sa façon de faire, avec elle « ça bougeotte ».
J’aime bien suivre aussi d’autres couvreurs, on a le même maillot, mais pas la même équipe. J’ai envie de citer Toitures D’Aqui et Galliot & Michel. Ils sortent du lot pour leur franchise, leur honnêteté et leur passion pour leur métier. Il y a aussi Laurent l’électricien-plombier alias lfr_ep. Il nous donne toujours de bons conseils quand on a besoin de lui. Ce sont des artisans avec le cœur sur la main. »
Dernière question Marie, tu as parlé de ton échelle et d’un chat noir, est-ce que tu ne serais pas superstitieuse ?
« Non, pas du tout ! Quand il y a une galère, je suis assez émotive et je prends tout à cœur sur le moment, mais j’essaie de rester toujours positive.»
Comme j'aime le répéter dans mes articles ou dans mes interventions lors de formations ou de conférences : « Le storytelling, on n’en parle pas, on en fait ! »
L’histoire de Marie et son échelle illustre parfaitement ce principe. On a fait du storytelling, et la dernière étape, celle que vous venez de lire, est tout simplement la narration de cette nouvelle histoire.
J’ajoute que je n’envisage jamais de faire du storytelling sans happy end.
Alors, un grand merci à WÜRTH d’avoir su réenchanter le quotidien du couvreur est une gonzesse.
Et chez Tokster, nous avons bien tenu notre promesse.
