Le storytelling pour les artisans : tout comprendre sans bla-bla-bla !

« Bla-bla-bla », c’est l’expression internationale la plus diffusée en 2021 sur les réseaux sociaux. Désignée phrase de l’année par la presse et répétée par Greta Thunberg, elle est symptomatique de notre époque. Elle touche tout le monde, pas seulement la sphère politique. Les discours ne suffisent plus, il faut des actes, du concret.

Mais quel est le rapport avec le secteur du bâtiment et les artisans ? C’est la même réalité, car les clients, souvent bien informés grâce au web, ne se contentent plus des arguments marketing des marques. Ce qu’ils veulent, ce sont des preuves.

Alors, comment fait-on pour sortir de ce « bla-bla-bla » ?

Le meilleur moyen, c’est de faire du storytelling !

Le but de cet article est de vous aider à comprendre ce que c’est réellement le storytelling, quels sont ses éléments fondamentaux  et ce qu’il peut vous apporter.

Dans tout bon storytelling, par exemple dans un film, il y a un héros. Même si chez nous, ce n’est pas Hollywood.

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Tous les jours, on côtoie des héros. En voici, la preuve.

Qu’est-ce qu’un héros ? C’est une personne qui, en raison de ses capacités, vient en aide à d’autres personnes. Souvent, pour devenir ce héros, il doit surmonter des obstacles ou des épreuves.

Qu’est-ce qu’un artisan du bâtiment ? C’est un professionnel qui, grâce à ses capacités et son savoir-faire, vient en aide à des particuliers. Souvent, il devra résoudre de nombreux problèmes pour éviter des catastrophes comme une inondation, un court-circuit ou tout simplement contribuer à leur bien-être comme installer un chauffe-eau ou un beau parquet.

C’est clair, l’artisan est un héros.

J’en parle en connaissance de cause. S’il s’agit de changer une ampoule, j’y arrive encore. Mais ne pas perdre le fil dans une armoire électrique requiert bien d’autres compétences. Et moi, quand je vois par exemple un électricien comme Nicolas Paul ou un plombier chauffagiste comme Remi Maurice (regardez le travail dans la photo ci-dessous) faire leur boulot, j’assimile leurs compétences à de vrais super-pouvoirs.

Je vous le répète, un artisan est un héros pour la majorité d’entre nous. Et aucun bla-bla-bla ne le démontre, seuls les faits viennent le consacrer en tant que tel !

Alors, si on a pu identifier un héros, on a le premier élément indispensable à un bon storytelling.

Deuxième élément, dans tout storytelling, il y a une scène.

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La plupart du temps, la scène dans le bâtiment, c’est un chantier. Comme dans la rénovation de ce château : 6 mois de travaux, 550m² de superficie, 12 pièces, 7 chambres à rénover du sol au plafond et dans les règles de l’art ! Là, on passe carrément du héros au superhéros.

La scène, c’est aussi sur le chantier, l’artisan-couvreur qui pose des tuiles en équilibre sur un toit. Comme Laurent Aubel et ses équipes. Personnellement, je ne mettrai jamais les pieds sur le toit de ma maison.

Si l’on peut identifier une scène, on peut faire du storytelling. Car le storytelling, ce n’est pas contrairement à tout ce qu’on peut lire à droite et à gauche (le fameux bla-bla-bla), l’art de raconter une histoire (encore du bla-bla-bla).

Non, la meilleure définition du storytelling, c’est l’art de mettre en scène une histoire.

Petit aparté pour indiquer une autre scène possible pour des artisans : le magasin où ils trouveront les outils et le matériel dont ils ont besoin. Comme dans le nouveau Bricoman à Bonneuil-sur-Marne. Vous pouvez le découvrir en long et en large dans toutes les vidéos réalisées par l’équipe de Tokster avec nos deux héros préférés, Nicolas Paul (l’artisan-électricien préféré) et Cédric Parts (le 7ème artisan).

Là, on a fait du beau et grand storytelling. On a une belle scène et des héros. Et tout ça, sans bla-bla-bla !

Reprenons, notre définition : l’art de mettre en scène une histoire. Mais de quelle histoire s’agit-il ? Il y a plusieurs réponses.

La première histoire à raconter est celle de l’artisan lui-même.

Pourquoi l’artisan devrait-il absolument raconter son histoire ? Et comment peut-il le faire ?

Quand un particulier ou une entreprise a besoin d’un artisan, que cherche-t-il ? D’abord, il veut, c’est évident, un bon professionnel, pas un amateur qui s’est improvisé expert en tout. Il voudra donc s’assurer de ses compétences. Les témoignages jouent souvent un rôle fondamental dans son choix. S’il a bien travaillé chez un ami par exemple ou en lisant de nombreux avis clients positifs sur un média comme Eldo.

Mais ce qui peut et doit aider à choisir le bon artisan, c’est tout simplement son histoire. Qu’est-ce que cela signifie raconter son histoire, bien sûr en évitant le bla-bla-bla ?

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D’abord, se présenter. Vous entrez ou allez entrer et passer du temps dans l’habitation d’un particulier, dans sa vie privée. Et qui ouvre sa porte à un inconnu ? Personne !

Le web peut grandement vous aider. Par exemple sur votre site (la rubrique « à propos est là pour ça, soignez-la), celui d’une marque comme Ariston ou sur des médias spécialisés comme Zepros.

Dans tous las cas, n’oubliez jamais de vous présenter sans bla-bla-bla. Le bla-bla-bla dans ce cas, ce sont les envolées lyriques pour dire que vous êtes le meilleur, mais surtout des  fausses références ou compétences, des mérites que vous n’auriez pas. Le retour de bâton pourrait être fatal, surtout à l’heure des réseaux sociaux, car les internautes prennent un malin plaisir à raconter leurs déboires, beaucoup plus rarement leurs bonnes expériences.

Un mot permet de résumer tout cela : l’authenticité.

Qu’est-ce que l’authenticité ? C’est la cohérence entre votre histoire et ce que vous faites. Autrement dit, ne pas raconter son histoire, c’est se priver d’être authentique aux yeux des autres.

Bien sûr, la meilleure façon de raconter son histoire est de la mettre en scène dans le contexte de votre métier. C’est donc faire du storytelling !

Cette mise en scène de votre histoire est importante. Parce qu’en vous livrant à travers une interview, on va pouvoir vous connaître et à la première occasion, sur le premier chantier, le client pourra vérifier si vos propos sont en accord avec votre image.

Là, vous ne pouvez plus tricher, vous êtes en train de faire vos preuves, vous sortez donc du « bla-bla-bla » ambiant. L’action qui se joue sur un chantier entre des artisans et des clients, dans un magasin entre des artisans et des vendeurs, c’est cela le storytelling.

Vous comprendrez alors que les premières briques à poser sont celles de votre histoire.

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Ici, sur Zepros et avec Bricoman, on adore raconter l’histoire des professionnels du bâtiment. On essaie de le faire sans vous ennuyer, en y ajoutant un petit supplément d’authenticité et d’enthousiasme que seul le storytelling nous permet de faire.

D’autres artisans le font avec grand talent dans leur communication sur YouTube, Tik Tok, LindedIn ou Instagram.

Si je vous dis « Eh salut ! », « la pause DéliChoc », « le roi de la toiture », « le 7ème artisan », ou si je vous montre un plombier à vélo, etc. Vous aurez sûrement pensé à Stéphane Aria, Nicolas Paul, Laurent Aubel, Cédric Prats et Ze Plombier.

Car tous les héros ont forcément une personnalité qui permet de les identifier facilement. Et là aussi, ils font du storytelling. Car le storytelling a un énorme avantage, celui de marquer les mémoires. Autrement dit, tout faire pour qu’on ne vous oublie jamais et c’est essentiel quand on est un professionnel du bâtiment.

Mettre en scène son histoire est donc important pour l’artisan, mais la noblesse de son métier réside dans le fait de mettre en scène l’histoire de ses clients.

L’autre histoire à mettre en scène, c’est celle des clients. Et là, on bascule dans l’expérience client. C’est essentiel de le comprendre et c’est même la raison pour laquelle j’ai eu envie d’écrire cet article sur le storytelling.

Avant d’être des professionnels du bâtiment, vous êtes tous des particuliers. Laissez au placard ne serait-ce qu’un instant votre panoplie de superhéros, comme j’ai souhaité vous habiller jusqu’à maintenant.

Vous êtes chez vous et vous avez de la chance, car cette chaudière, ce lustre, cette baignoire ou peut-être même cette cuisine, c’est vous qui l’avez installé. Mais dans la construction et l’aménagement de votre appartement ou votre maison, tous les corps d’état sont intervenus. Ils ont tous contribué à rendre ce lieu habitable dans les meilleures conditions et pour le bien-être de chacun de ses habitants.

Voyez-vous déjà où je veux en venir ?

Les artisans ont été les héros qui ont permis de réaliser cette scène. Autrement dit, vous avez avec eux travaillé à une véritable mise en scène. C’est du storytelling pur et dur.

Imaginez alors vos derniers chantiers, ceux que vous avez livré ou contribué à réaliser, ne sont rien d’autre que le lieu de vie de vos clients.

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Mais là, le storytelling ne vous appartient plus. Vous y reviendrez peut-être pour installer une pompe à chaleur ou réparer une fuite, vous reprendrez alors pour vos clients l’aspect du héros.

Mais là, je me répète, le storytelling ne vous appartient plus. C’est cela justement la force du storytelling : quand une autre histoire s’écrit.

Cette histoire, c’est celle de vos clients.

Vous avez cette belle et énorme  responsabilité de leur permettre de vivre leur histoire dans les meilleures conditions possibles. Vous leur avez donné une scène pour leur futur.

Vous êtes, c’est l’occasion de le dire, les artisans de leur bien-être.

Voyez-vous, le storytelling, on n’en parle pas, ce n’est pas du bla-bla-bla, mais on le fait.

Et vous en êtes la preuve la plus noble : celle de contribuer au bonheur des autres. N’est-ce pas Jacques Sabater, co-fondateur de Hector (anciennement Hâpii) ?

Cette fin est belle et j’aurais pu m’arrêter sur cette émotion. Mais j’aurais été incomplet.

Maintenant que vous avez découvert que vous êtes des storytellers, je ne peux que vous inviter à continuer à utiliser le storytelling aussi dans votre communication sur le web et les réseaux sociaux.

Si vous avez envie, on peut vous y aider et la page Zepros de Bricoman, vous est ouverte.

Comme on l’a fait en 2021 avec Viola, Gabriel, Laurent, Ze Plombier, Nicolas, Cédric, Mickaël, Jean-Bernard, Stéphane, Benji, Caroline, Philippe, Eva, Andrea, Barbara, Thierry, Jean-Pierre, Diana, Thierry, Grégoire, Tony, Stéphanie, Julien, Antoine, Benoît et Jacques.

Tous ces professionnels du bâtiment ont été les héros de cette scène virtuelle. On les a découverts dans leurs interviews, mais aussi dans les interviews des autres. Par exemple dans cet article : « Nous, les Artisans  : l’interview surprise de Laurent Aubel, le roi de la toiture et de YouTube ». C’est un bon exemple de storytelling dans lequel on met en scène plusieurs personnages participant à un match.  Qui a gagné ? C’est une bonne raison pour lire cet article.

J’espère que vous ne verrez plus le storytelling du même œil, loin du bla-bla-bla. Je dirais même plus : pour sortir du bla-bla-bla !

Rappelez-vous qu’il faut des héros, une scène, des clients, de l’émotion, des histoires, de l’authenticité et j’ajouterais un dernier élément : beaucoup de passion.

Bon, de la même façon qu’on fait appel à un artisan du bâtiment pour faire des travaux chez soi, vous pourriez avoir aussi envie de communiquer en faisant du storytelling et faire à votre tour appel à un pro. Alors, je peux vous donner un coup de main : « Racontez-nous votre histoire, nous révélerons le héros qui est en vous ! »

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