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Pavé tok

Chatard toujours plus visible

Stéphane Vigliandi
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Portée par un contexte normatif plus strict sur le segment des vêtements à haute visibilité, la marque française va étoffer son catalogue pour les entreprises du Bâtiment.

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Axé entre autres sur les vêtements techniques et de sécurité, l’entreprise implantée près de Roanne (Loire) avait déménagé en avril 2007 pour occuper des locaux plus grands et assurer son développement. Nouvelle étape en 2018 : le siège social est passé de 2 700 à 3 500 m² ; l’entrepôt de stockage a gagné 400 m² (à 3 100 m², plus de 300 références en stock) et un quai logistique supplémentaire.

« Si nous produisons en Tunisie, nous continuons à maîtriser toute la chaîne de valeur en France. Création, patronage, retouches, grandes tailles (jusqu’à 5XL), petites séries, travail à façon ou encore réponses aux appels d’offres : tout est fait sur notre site de Pouilly-sous-Charlieu, dans la Loire », rappelle Patrick Laffay, le directeur général de la PME.

Après avoir réorganisé la majorité des fonctions support en 2018 (logistique, approvisionnements, équipe commerciale étoffée…), Chatard va recruter un responsable qualité cette année pour « centraliser les opérations de traçabilité et être encore plus performant sur le marché ».

Reconnu entre autres pour son expertise dans la haute visibilité (65 % du chiffre d'affaires), Patrick Laffay constate que « l’évolution de la norme EN ISO 20471 [qui spécifie les caractéristiques des vêtements de signalisation à haute visibilité pour usage professionnel] a tendance à voir s’imposer à tous le port de vêtements haute visibilité ; y compris sur les chantiers dans le Bâtiment, et plus seulement dans le secteur des TP et sur les chantiers autoroutiers... »

Cette année, environ quinze références additionnelles entrent au catalogue sur l’ensemble des familles. Mais le dirigeant ne cache pas que les EPI de catégorie 3 sont l’un des axes majeurs de développement pour l’entreprise dont le chiffre d’affaires est passé de 6,2 M€ en 2017 à plus de 9 M€ l’an passé.

Stéphane Vigliandi
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