La coopérative Arba va regrouper ses forces

Installée en Loire-Atlantique, la coopérative Arba (Artisans Réunis Bois Atlantique), membre du réseau Orcab, connaît depuis plusieurs années une forte croissance. Elle a réalisé l’an dernier 45 M€ de chiffre d’affaires et compte 268 entreprises artisanales adhérentes, menuiseries, charpentiers, couvreurs et agenceurs principalement. Implantée depuis sa création en 1996 à Sainte-Luce-sur-Loire, elle y loue d’autres locaux et est aussi présente au Loroux-Bottereau depuis la reprise en 2018 du négoce Bourgoin Bois.

Un éclatement qui entrave son développement, d’autant plus que ces trois sites arrivent à saturation. D’où le projet d’un site unique, conçu avec les adhérents dans une volonté d’exemplarité et de réponse aux besoins de demain des professionnels du bois. Arba a acquis un terrain de 12,5 hectares sur la zone du Plessis au Loroux-Bottereau, à proximité des Menuiseries Janneau.

Elle va y ériger en trois phases 60 000 m² de bâtiments. La première tranche de 25 000 m² doit s’achever fin 2023. À côté de la dimension logistique, le projet comporte un important volet industriel. Arba entend renforcer son activité transformation du bois, initiée avec la reprise de Bourgoin, via la modernisation de ses outils, la mutualisation et l’acquisition de nouvelles machines. L’intégration d’une ligne d’aboutage est ainsi à l’étude.

Le projet de construction se veut exemplaire en termes d’impact environnemental : bâtiment passif, choix des matériaux, intégration de l’énergie solaire… Il entend répondre aux fortes attentes des artisans en termes de gestion des déchets.

Le traitement des déchets y sera massifié pour réduire le coût de traitement pour chaque entreprise. Le volet RH du projet est également important, à travers l’amélioration des conditions de travail, mais également la formation. Arba souhaite en effet devenir un organisme de formation, tant en interne que pour ses adhérents.

La coopérative, qui dispose de deux salles d’exposition Artisans Artipôle à Saint-Nazaire et à Sainte-Luce-sur-Loire, ne va pas transférer cette dernière au Loroux-Bottereau. Elle lui cherche un emplacement beaucoup plus visible sur un axe structurant de la périphérie nantaise.