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Pavé tok

Efficacité énergétique : la boucle d’eau chaude pertinente, notamment avec les PAC

Grégoire Noble
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Thermacome chantier

Cochebat, le syndicat des industriels du plancher chauffant rafraîchissant a dévoilé les chiffres du marché par types d'installations et d'équipements. Des résultats hétérogènes dans un contexte global plus compliqué.

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Les ventes de tubes polyoléfines et multicouche, ainsi que le nombre d’installations de planchers basse température (PCRBT), se sont mises à reculer jusqu’en fin d’année 2023. Ainsi, le segment des tubes s’est contracté (-8 %). Cochebat analyse : « Au-delà des baisses d’installations, on constate un report des achats vers des offres d’entrée de gamme, moins coûteuses ». Conséquence, les tubes polyoléfines restent majoritaires en parts de marché (68 %) mais le syndicat remarque la progression des tubes multicouches, « dont la part de marché a évolué de + 36 % en 3 ans », pour atteindre 32 % de pénétration. Cochebat souligne que d’autres marchés spécifiques ont connu des progressions, notamment celui des tubes multicouches de diamètre 32 mm, destinés à l’alimentation des pompes à chaleur (+ 12,5 %) et ceux dont le diamètre est supérieur à 32 mm, utilisés en logement collectif (+ 8,6 %). Les raccords, pour leur part, ont subi une baisse moins marquée (- 4,5 %) et le syndicat note que « les tubes en matériaux de synthèse gagnent du terrain par rapport aux tubes métalliques ».

Moins d'énergie, et plus de confort d'été
Concernant les planchers chauffant rafraîchissant basse température, le recul est assez marqué (- 10 %) avec 4,2 millions de m² installés en France en 2023. Mais Cochebat voit également « une tendance vers la qualité, déjà observée en 2022 », avec un recul moins marqué des systèmes complets à dalle (- 8,6 %). L’organisation fait valoir : « Le PCRBT est reconnu comme une solution pertinente sur un marché en quête d’efficacité énergétique ». Et de rappeler les avantages de la technologie : - 10 % de consommations d’énergie primaire, - 3 % de matériaux utilisés pour une maison individuelle, + 40 % sur le COP d’une pompe à chaleur grâce au circuit à température d’eau modérée, et division par 4 de l’impact carbone par rapport à une installation de chauffage plus classique (chaudière gaz et radiateurs). D’autant qu’en été, la réversibilité de l’installation permet de rafraîchir l’intérieur et d’améliorer le confort de l’habitation en gagnant quelques degrés et en évitant d’avoir recours à une climatisation. Un constat qui vaut également pour le logement collectif. 
 

La marque de qualité Certitherm Collectif a 1 an

Créée il y a 12 ans pour la maison individuelle, la marque Certitherm s’est enrichie en 2023 de la mention Certitherm Collectif. Proposée pour les systèmes complets de planchers, plafonds ou parois chauffants, elle comprend les tubes, dalles, collecteurs et régulations, pour apporter une garantie de qualité. La méthodologie intègre des données environnementales pour être prise en compte dans le calcul des impacts globaux des bâtiments. La mention Collectif va encore plus loin que les exigences de la RE 2020 en s’intéressant également à la performance acoustique des systèmes, avec un seuil d’atténuation au bruit de choc fixé à 19 dB (au-delà des standards d’isolation phonique qui sont de 15 dB). En 2024, Cochebat fait évoluer le site Internet dédié à la marque Certitherm, qui met à disposition des documentations complètes sur les règlements, et répertorie tous les certificats délivrés (32 systèmes couverts au mois de mars, dont 4 pour le collectif). 
 

Grégoire Noble
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