L’électroportatif éligible au “Bonus Réparation”

Stéphane Vigliandi
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Outillage électroportatif

Mis en place en décembre 2022 dans le cadre de la loi Agec, le bonus réparation a étendu le 1er janvier 2024 la liste des équipements électriques et électroniques à 24 nouveaux produits dont l’outillage électroportatif.

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Réparer, plutôt que jeter ! Inscrit dans la loi Agec* de février 2020, le fonds Réparation (budget de 20 M€ en 2022) doit inciter les Français à faire réparer leurs appareils électriques et électroniques.

Un an après la mise en place de ce bonus par l’État, le 15 décembre 2022, les scores sont très en deçà des objectifs : moins de 165 000 réparations effectuées en 2023 (4 M€ de bonus versés) contre une visée initiale de 500 000 par an. Pour inciter à passer à l’action, la liste des produits éligibles est passée de 49 à 73 le 1er janvier 2024.

Parmi les 24 nouveaux équipements ciblés : l’outillage électroportatif. Autre évolution : certaines primes ont été majorés de 5 € pour 21 équipements dont, là encore, l’électroportatif qui bénéficie d’un bonus de 20 €.
* Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire.

Selon l’Ademe, moins de 10 % des 1,2 milliard d’équipements électriques et électroniques vendus en France sont réparés.

Selon l’éco-organisme Ecosystem (entreprise à mission), les forfaits devraient correspondre à environ 20 % du coût moyen de réparation. « Le seuil psychologique au-dessus duquel le consommateur préfèrera racheter un objet neuf est estimé entre 25 % et 30 % : l’objectif est donc de s’en rapprocher », estime la directrice générale d’Ecosystem, Nathalie Yserd.

Pour que les clients bénéficient de cette incitation financière, les enseignes doivent être labellisées QualiRépar (environ 4 000 répérateurs agréés l’an dernier). D’ici à 2027, le budget du fonds Réparation – géré par Ecosystem et Ecologic et financé exclusivement par les écocontributions des marques – s’élève à 410 M€ sur la période 2022-2027. Il y a sans doute urgence. Tous les ans, les équipements électroniques et électriques génèrent 1,8 million de tonnes de déchets.

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Stéphane Vigliandi
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