Les établissements publics sommés de libérer du foncier

, mis à jour le 16/05/2024 à 10h20
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Guillaume Kasbarian.

Le ministre chargé du Logement a réuni le 22 avril dernier les directeurs généraux de douze établissements publics fonciers de l’État (EPFE) afin de leur demander de libérer, dès 2024, les terrains nécessaires à la production de 17 000 logements.

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Le ministère de la Transition énergétique et de la cohésion des territoires rappelle que ces EPFE « sont des acteurs essentiels de la production de logements. Ils permettent aux collectivités territoriales et aux aménageurs d’acquérir les fonciers nécessaires à la production de logements. Ils les accompagnent notamment dans le recyclage de friches, la revitalisation de centres anciens et la requalification des copropriétés dégradées ».

Guillaume Kasbarian leur a fixé cinq priorités, dont celle d’accélérer la cession aux collectivités des fonciers nécessaires. Mais également d’intensifier l’acquisition de nouvelles emprises pour préparer les années suivantes, de 2025 à 2027. L’objectif de 1 Md€ d’acquisitions a été fixé pour 2024, correspondant à la production ultérieure d’environ 25 000 logements supplémentaires.

« Pour concrétiser le choc d’offre annoncé par le Premier ministre, nous devons massivement mobiliser le foncier […] Je sais pouvoir compter sur l’action des EPFE pour contribuer à l’effort de réindustrialisation, à la réduction de l’artificialisation des sols comme à la lutte contre l’habitat indigne. »
Guillaume Kasbarian, ministre délégué au Logement

Les EPFE devront mobiliser « en particulier leurs ressources et leur expertise afin d’accompagner les 22 territoires engagés pour le logement ». Ils seront par exemple sollicités pour accompagner la réindustrialisation comme dans les 50 « sites clés en main » annoncés le 17 avril dernier, et dans la liste de 74 premiers lauréats du programme de transformation des zones commerciales annoncés le 29 mars 2024.

Enfin, le ministre du Logement a demandé aux établissements d’« accompagner les collectivités dans la mise en œuvre de la trajectoire de sobriété foncière, la préservation et restauration des espaces naturels et agricoles » et « d’amplifier leurs actions pour lutter contre l’habitat indigne ».

C’est-à-dire d’éviter l’artificialisation nette et de participer à la réhabilitation de copropriétés particulièrement dégradées. Chacun des EPFE devra présenter un plan d’action avant l’été. 

Fort de 13 ans d’expérience dans la presse bâtiment, Grégoire, Rédacteur en chef de Zepros Bâti depuis 2019, est spécialisé dans les matériaux, l’isolation, la charpente, la couverture et les innovations énergétiques.
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