Logement, simplification...les réactions de la Capeb au discours de François Bayrou

« Alors que le Premier ministre, François Bayrou, vient d’achever son discours de politique générale, la Capeb entrevoit dans ses propos des signaux qui lui laissent penser qu’il a entendu l’appel des artisans du bâtiment à un retour à la stabilité politique et à l’urgence d’agir pour le logement », c'est par ces mots d'introduction que la confédération a commenté le discours de politique générale prononcé devant les parlementaires par François Bayrou.  Elle réaffirme toutefois dans la foulée l'urgence de voir arriver des mesures concrètes pour sortir le Bâtiment de la crise, mais aussi des réponses précises aux attentes formulées par les artisans et les PME. AU premier rang desquels la simplification administrative : « La Capeb tient à saluer sa volonté d’engager le gouvernement dans un puissant mouvement de débureaucratisation et de faire adopter rapidement le projet de loi de simplification de la vie économique qui a commencé à être examiné et que la Capeb a fortement appelé de ses vœux. Le poids et la complexité des charges administratives qui pèsent sur les entreprises artisanales sont tels que la CAPEB se réjouit que les TPE soient entendues par le Premier ministre. »

A l'exception de la volonté affichée de « faciliter les changements d’usage », l'enjeu de la rénovation énergétique des Logements est resté absent du discours. Et pourtant le sujet est brûlant puisque, arguant de l'absence d'une Loi de finances 2025, le gouvernement a annoncé il y a quelques jours le risque de ne pas pouvoir verser les aides MaPrimeRenov'...Au-delà du levier financier, la Capeb rappelle également la nécessité d'aider les artisans à mieux travailler sur ce marché :  « Au regard du rôle décisif que les artisans du bâtiment ont à jouer dans la relève du défi de la rénovation énergétique et de sa massification, nous comptons sur le Premier ministre pour qu’il leur donne les moyens de le faire, en s’assurant de l’entrée en vigueur des mesures qu’ils ont demandées, et qui ont fait l'objet d'arbitrages favorables en amont de la dissolution et qui n’attendent plus qu’une traduction législative ou réglementaire. » De nombreux sujets restent ainsi en suspens alors que la lecture du Budget 2025 reprend son parcours ce 15 janvier au Sénat.