Pour Halder, la France est un marché d’avenir

Jérémy Becam
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Halder

Connu pour ses embouts démontables, le fabricant allemand de maillets prend son destin commercial en main pour se développer dans l’Hexagone.

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Depuis le 1er mars, l'industriel allemand repris la commercialisation des maillets Halder et marteaux Picard : une entreprise acquise en 2017. Créée voilà dix ans, la filiale française avait d’abord été mise en place pour gérer l’activité aéronautique et les éléments normalisés dans le pays. Il s’agit des deux autres segments principaux de Halder.

Pour son pôle martellerie, le groupe allemand a travaillé de 2016 à fin 2019 avec Gouvy-Muller (devenu depuis MGS-France) pour distribuer ses produits. « Nous voulons accélérer le développement de la marque en France. Halder est le plus grand fabricant mondial de maillets avec la gamme la plus large et la plus technique », rappelle Serge Guillermin, chargé de la division maillet et marteaux chez Halder-Picard en France.

40 % d’efforts en moins

Il a d’ailleurs été recruté début 2020 pour y élaborer la stratégie commerciale et proposer un catalogue complet d’outils de frappe qui répond à toutes les applications. Première étape pour Halder : créer une force de vente en France avec 14 agents pour visiter les négoces (matériaux, quofi). Seconde étape : être référencé par la distribution. Si la crise Covid a ralenti la démarche, le fabricant a pu intégrer en portefeuille des groupes tels que Vinci grâce aux partenaires distributeurs.

Au niveau technique, Halder met en avant la qualité de ses produits et leur ergonomie. Elle a récemment fait réaliser une expertise de ses maillets sans rebonds Supercraft, Secural et Blackcraft par le bureau d’études allemand Ingenieurbüro für Ergonomie.

« En moyenne, nos solutions sont plus équilibrées avec 40 % d’efforts en moins aux produits équivalents de la concurrence avec, aussi, de meilleurs résultats au niveau sonore, se félicite Serge Guillermin. En deux ans, Halder a atteint les 850 000 € de CA en France qui est un marché d’avenir ».

Jérémy Becam
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