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Louineau : ses premières FDES bientôt validées pour deux familles de produits

Stéphane Vigliandi
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Précadres de fixation - Louineau.

Spécialiste des solutions de fixation et d’habillage des menuiseries, le groupe vendéen Louineau a engagé fin 2023 une démarche volontaire en vue d’obtenir ses premières FDES individuelles (fiches de données environnementales et sanitaires) pour ses gammes “Habillages” et “Cornières & précadres de fixation”. En cours de validation, elles devraient intégrer la base Inies, a priori, courant septembre 2024.

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Combler un “vide” réglementaire en matière d’impact carbone des bâtiments ? Sans doute… Alors qu’actuellement les habillages et fixations de menuiseries ne sont pas soumis à l’obligation de disposer de FDES, Louineau a décidé d’anticiper les évolutions en cours de la RE 2020 – notamment l’entrée en vigueur de nouveaux seuils d’émission carbone des bâtiments en 2025, 2028, puis 2030.

« Notre philosophie chez Louineau est que chaque acteur du Bâtiment, quelle que soit sa taille, doit faire sa part au-delà des réglementations pour assurer un avenir aux futures générations », souligne Jean-François Robergeau, le PDG de Louineau. L’entreprise familiale affiche clairement son engagement en matière de transition environnementale.

La démarche s’inscrit dans le programme RSE baptisé “Demain by Louineau - Transmettre un monde meilleur” que la PME d’une centaine de salariés avait dévoilé en 2021 à l’occasion de ses quarante ans. Elle envisage d’ailleurs aujourd’hui d’évaluer ses performances RSE auprès du tiers indépendant ÉcoVadis. C’est dans cet esprit que le fabricant a initié au cours de l’automne 2023 les premiers travaux en vue d’obtenir des FDES pour ses solutions “Habillages” et “Cornières & précadres de fixation”.

« L’obtention de ces FDES ne fera que confirmer la démarche profonde que nous appliquons depuis longtemps et qui, jusqu’alors, n’était pas réellement mesurable au sein de l’entreprise. »
Jean-François Robergeau, PDG de Louineau

Scorer le poids carbone jusqu’à la livraison

Directeur technique de la société, Guillaume Dufaix rappelle que « côté marché, ces FDES apporteront des données mesurables aux professionnels en détaillant leurs impacts environnementaux et sanitaires sur l’ensemble de leur cycle de vie ». Les valeurs étant en cours d’évaluation, les FDES devraient être validées et intégrées dans la base Inies au cours du mois de septembre 2024.

« Côté Louineau, elles seront aussi une base chiffrée pour poursuivre notre démarche d’amélioration continue de tous les postes : consommation de matières, moyens de production, emballages, transport, etc. », détaille encore Guillaume Dufaix.

Une logique de l’amont vers l’aval qui oblige Louineau à œuvrer sur l’optimisation de la matière première, l’acier, et de sa valeur carbone en rationalisant le taux de chute avec une plus grande variété de dimensions de tôles disponibles dans son entrepôt de Luçon, en Vendée.

En aval, le fabricant a déployé un dispositif de récupération des chevalets sur les chantiers pour ses solutions de précadres de fixation et d’habillage. But affiché ? « Les réutiliser pour les autres livraisons une fois vérifiés et réparés si besoin », précise-t-on chez Louineau.

Fin juin dernier, l’entreprise a d’ailleurs recruté un responsable Achats et RSE. Une « double casquette » qui doit lui permettre d’accélérer ses efforts pour intégrer entre autres plus de matières recyclées dans les process de production.

Stéphane Vigliandi
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