La Taloche met le turbo

Grégoire Noble
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La Taloche école formation second oeuvre

L’école express du second œuvre a levé 1,8 M€ pour déployer de nouveaux campus sur tout le territoire. De quoi donner un sacré coup de fouet à la reconversion professionnelle.

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Un mois chrono, c’est le temps que promet l’école professionnelle La Taloche pour enseigner les métiers du second œuvre et permettre de décrocher un diplôme d’État reconnu. En quelques semaines, elle forme à l’électricité, la plomberie, la réalisation de cloisons ou la finition (peinture, carrelage, parquet, sols souples). Alexandre Dubois, co-fondateur de cette école inhabituelle, explique : « C’est l’addition de plusieurs facteurs qui nous permet d’atteindre cet objectif dans lequel personne ne croyait au départ ».

La Taloche mise sur une pratique intensive dans des conditions qui reproduisent le réel. Les cours plus théoriques sont, eux, « déportés en digital via une application mobile ou sur PC ». Les élèves visionnent ainsi de courtes vidéos (5 à 10 minutes) qui s’enchaînent avec des questionnaires à choix multiples. Ils peuvent revenir sur des notions essentielles grâce à des fiches qui synthétisent les connaissances. Chaque matin, une heure est consacrée à la révision de ces contenus avec un professeur, artisan professionnel en activité, avant d’attaquer 6 heures de pratique. Christophe Bouchard, autre co-fondateur et directeur de l’école, assure : « Les résultats que nous atteignons sont au-delà de nos espérances avec un taux de réussite supérieur à 95 % aux examens du titre professionnel d’agent de maintenance des bâtiments ».

Implantée pour l’heure en Seine-et-Marne, l’école attire tous types de profils, du particulier débutant à l’artisan souhaitant élargir ses compétences, en passant par les demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle. Les seules conditions sont très larges : être majeur et en bonne santé, compte tenu du côté physique de l’activité ! L’école qui souhaite se développer a réussi à lever 1,8 M€ auprès de divers investisseurs (business angels et fonds de participation) pour déployer de nouveaux campus partout en France. Le début d’une autre grande aventure pédagogique du bâtiment comme l’École Gustave et La Solive ?

Grégoire Noble
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