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Après les PVC, PUM donne une “seconde vie” aux palettes bois

Stéphane Vigliandi
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Dans le cadre de son programme “Pure”, l’enseigne commence à étendre son action RSE pour valoriser les palettes en bois consignées auprès de ses clients.

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EN PHOTO • Début décembre 2021, PUM a informatisé son système de collecte des palettes consignées en bois qui sont récupérées en agence ou directement sur les chantiers. Son ambition : « Suivre, comptabiliser et optimiser leur gestion pour réduire les déchets et entraîner l’écosystème de l’enseigne dans une filière responsable ».

Après les vieux tubes PVC, le bois ! Déjà engagé depuis cinq ans dans le déploiement d’une filière de collecte des tubes plastiques avec le STR-PVC (Syndicat des tubes et raccords en PVC), le spécialiste en services et solutions en matériaux de synthèse pour les entreprises du BTP et de l’aménagement extérieur continue de tracer son sillon en matière de jauge écologique de l’offre, mais aussi sur le front du recyclage des déchets de chantier. Nouvelle étape inscrite sur la feuille de route RSE de la filiale de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France : la collecte et le recyclage des palettes en bois. Selon un porte-parole de PUM, « en 2020, 9 511 palettes étaient considérées comme “perdues” ». Elles n’ont pas été consignées chez les clients de l’enseigne ou encore non retournées à ses fournisseurs, ni présentes sur ses parcs à matériaux. En clair, le distributeur en a « perdu la trace » – ce qui représente « potentiellement » autant de palettes déposées en décharge sauvage.

En 2021, ce volume de palettes non tracées à légèrement diminué. Mais encore 8 890 palettes auront été non valorisées. Début décembre, PUM a incrémenté un nouvel outil de traçabilité. Il s’agit d’une part de familiariser ses collaborateurs à ce dispositif et comprendre dans sa globalité l’enjeu de la nouvelle gestion des consignes. Même logique du côté des artisans et entreprises clientes (environ 75 000 clients en portefeuille à date). D’ailleurs, PUM s’engage à venir récupérer les palettes sur les chantiers, impliquant une décote de 30 % sur le prix de la consigne si le client ne peut pas les ramener dans l’un des 210 points de vente du réseau. À terme, son objectif est d’avoir une traçabilité sur 100 % des palettes consignées. Un calendrier a été fixé. D’ici à trois ans, il ne devrait plus y avoir que 1 000 palettes consignées ne rentrant pas dans le dispositif de traçabilité – et donc de recyclage et de valorisation auprès des fournisseurs. « PUM aimerait réussir, chaque année, à diminuer ce chiffre de moitié, confie le distributeur. Et que dans cinq ans, les palettes ne soient plus un sujet et encore moins un déchet. » S. V.

Stéphane Vigliandi
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