Atlantic accélère sur la QAI

Marc Wast
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usine Atlantic Meyzieux

À l’occasion d’une récente visite de son site industriel de Meyzieu (69), Atlantic a souhaité faire le point sur le marché CVC français et sur sa stratégie à court terme.

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Contrairement au segment de la pompe à chaleur qui connaît une explosion des ventes depuis plusieurs années, le vecteur air demeure à un niveau relativement constant : par exemple, si la ventilation a connu une baisse logique des ventes de 20 % en 2020, l’actuel exercice devrait remonter de 15 % pour une stabilisation du marché attendu en 2022. Cette activité souffre depuis longtemps d’un déficit de compétence technique pour les installations aussi bien domestiques que collectives. Selon le LCA-FFB, entre 60 et 70 % des systèmes mis en œuvre ne seraient pas conformes, à des niveaux divers. Atlantic, pourtant très impliqué dans la formation des installateurs, souhaite intensifier et accompagner la montée en compétence de la filière.

Un enjeu sanitaire encore plus prégnant
C’est un constat qui fait son chemin depuis quelques années, mais il a fallu la crise liée au Covid19 pour accélérer la prise de conscience de cette évidence : une bonne qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment, d’un logement, a un effet positif démontré sur la diminution du taux d’absentéisme (30 %), le bien-être des occupants, ainsi que sur l’apprentissage des enfants. Une bonne qualité de l’air intérieur augmente la concentration et la productivité, régule l’humidité et empêche le développement des moisissures afin de préserver les bâtiments. De plus, cela limite la consommation d’énergie avec des investissements raisonnés et accroit la valeur du bâtiment. Les enjeux sanitaires et économiques sont importants. Et cette bonne qualité de l’air ambiant passe également par un traitement efficace via un épurateur. Atlantic a démarré la fabrication de 2 caissons (voir photo) qui se placent en faux-plafond : d’une part, Novabso qui assure une filtration ultrafine grâce à un filtre Hepa 13 ; d’autre part, Nov&Go qui est doté d’un filtre fin F7, d’un dispositif photocatalytique contre les COV et d’une lampe UV. Contrairement aux appareils récemment arrivés sur le marché qui sont “prêts à poser”, ces 2 épurateurs génèrent un flux d’air optimal qui permet de traiter l’intégralité du volume de l’espace dans lequel ils sont mis en œuvre.


Du côté des écoles
- 100 % des salles de classes contiennent des particules fines PM2,5
- 60 % des classes n’ont pas de ventilation mécanique
- 20 % des salles de classe révèlent au moins une dégradation liée à l’humidité

Marc Wast
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