Pour les JO de Paris, les athlètes seront rafraîchis par la géothermie

La géothermie dionysienne reposera sur 11 puits géothermaux de 70 mètres de profondeur – dont les forages ont débuté en mars 2022 et qui pomperont une eau à 14 °C dans l’aquifère – et sur une centrale géothermique plus quatre autres sites de production complémentaires (tour Pleyel, site RATP, Technicentre SNCF et Lumières-Pleyel). Tous les équipements seront raccordés au réseau de chaleur du Smirec, dont le délégataire de service public est une filiale d’Engie Solutions.

Chaque chambre souterraine de puits contiendra des pompes à chaleur, tandis que l’usine de production disposera d’un groupe froid et plusieurs thermo-frigo-pompes nécessaires à la production de chaud et de froid pour les abonnés du réseau. Dans tous les bâtiments reliés, se trouveront des sous-stations avec poste de livraison où l’eau réchauffée du réseau primaire transfèrera sa chaleur aux installations de l’édifice (via des échangeurs thermiques). Débarrassée de ses calories superflues, l’eau géothermale sera réinjectée dans le sol par les 8 puits dédiés, pour rejoindre sa nappe originelle. Les travaux se poursuivent actuellement (forage des puits et construction de l’unité de production), pour une mise en service espérée en septembre 2023. Coût total du projet : 23,6 M€ (dont 5,8 M€ de subventions).