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CLIMAmur désormais produite en France

Marc Wast
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Wienerberger en fait un de ses chevaux de bataille pour les années à venir… Lancée officiellement en 2013, cette brique, qui intègre un isolant en laine de roche, connaît un succès croissant sur différents marchés (maisons individuelles, petit collectif et petit tertiaire) répondant aux préoccupations des maitres d’ouvrage et aux contraintes des réglementations actuelles et futures.En effet, malgré toutes ses qualités, la brique monomur, même de forte épaisseur, n’est plus en mesure de respecter la RT, sauf en y ajoutant une isolation complémentaire, sacrifiant ainsi les avantages intrinsèques d’inertie et de “respirabilité” de ce système constructif.
Un investissement important
Wienerberger a donc développé une brique à isolation répartie, capable de conjuguer le meilleur des 2 mondes minéraux : celui de la terre cuite et celui de la laine de roche. Et comme le marché français a réservé le meilleur accueil à cette brique CLIMAmur, décision fut prise d’intégrer une ligne de fabrication dédiée sur le site historique de Betschdorf (67). L’investissement de 3,5 millions d’euros a donc été concrétisé en 2018 avec une mise en production progressive depuis l’été dernier. Il faut dire que cette brique n’est pas si simple à fabriquer car il est nécessaire de gérer parfaitement les phases de séchage et de cuisson afin que le retrait du matériau au niveau des alvéoles soit maitrisé avant l’insertion des “petits pains” d’isolant.
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Pour cette dernière étape cruciale, le process industriel fait largement appel à la robotisation pour permettre une cadence de production compatible avec un coût acceptable du produit fini. Car selon Francis Lagier, président de Wienerberger France, « la brique CLIMAmur a plus que sa place sur le marché français. De par ses performances constructives exceptionnelles, bien sûr, mais surtout parce qu’elle contribue fortement à la qualité de vie dans le bâti tout en préservant l’environnement. Nous croyons fortement en son développement. C’est pourquoi nous concentrons nos efforts sur le marché de l’isolation répartie et donnons à CLIMAmur tous les moyens pour qu’elle prenne la place qui lui revient ».
Revenir aux fondamentauxJustement, si le fabricant insiste sur les avantages de l’isolation répartie, ce n’est pas pour rien. Car, si la brique de structure est aujourd’hui le premier système constructif utilisé dans la maison individuelle, elle sous-exploite les qualités de la terre cuite en se parant d’une isolation intérieure (86 % en maisons individuelles et 63 % en logement collectif). Or, nous savons que pour profiter de tous ses bienfaits, la terre cuite ne doit pas être recouverte d’un isolant ; à défaut d’un parement. Avec CLIMAmur, la brique se suffit à elle-même et ne nécessite qu’un enduit à l’extérieur et une finition plâtre à l’intérieur. Ainsi, l’inertie et la perspirance du produit jouent à plein pour une réelle sensation de confort en toutes saisons.Côté performances “chiffrées”, selon le format (30, 36, 42 cm) et le mode de pose, le R peut atteindre 5,35 m2.K/W (pour un Up de 0,18). Les calculs du CSTB (rapport d’études) aboutissent à un traitement du pont thermique 5 fois inférieur au niveau requis par la RT 2012 (en plancher intermédiaire, Ψ = 0,12 W/(m.K)). CLIMAmur affiche en outre, un UP mur fini de 0,18 W (m2.K) associé à une bonne inertie thermique. Dotée d’une résistance à la compression (RC 60) et mécanique (jusqu’à 182 kN/m) associée à un isolant en laine de roche incombustible, cette paroi dispose d’une excellente résistance au feu (REI 60) et répond ainsi aux exigences de sécurité incendie pour les logements collectifs de 2e et 3e famille. De quoi couvrir un spectre non négligeable de types de bâtiments.
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Une pose simplissimeCLIMAmur et le liant de mise en œuvre Dryfix® répondent aux multiples exigences chantiers. Cette association, confirmée par l’obtention de l’Avis Technique (16/15-722_V1), permet de combiner les qualités d’isolation et d’inertie de cette brique avec la rapidité et le confort de pose de Dryfix. Doté d’une force adhésive extrêmement élevée, celui-ci assure la réalisation de murs porteurs, de tous types de bâtiments allant jusqu’à R+1 + comble. Au-delà de cette élévation, la maçonnerie roulée reste de mise.
Marc Wast
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