Covid-19 : la FNBM appelle à la responsabilité

Stéphane Vigliandi
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[Zepros Négoce] Depuis 11 heures ce matin, la Fédération du négoce de bois et des matériaux de construction doit réunir un comité directeur étendu pour communiquer sa position officielle sur la conduite à tenir face à la crise du coronavirus.
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Dès la semaine dernière, la Fédération du négoce de bois et des matériaux de construction avait appelé ses 1 200 entreprises adhérentes au principe de précaution en adoptant des mesures temporaires dans les quelque 5 500 agences qu’elle représente. Alors que la France est sous cloche pour 15 jours au moins à la suite à l’allocution d’Emmanuel Macron hier soir, la FNBM tient depuis 11h00 une visioconférence avec une quinzaine de représentants de la profession pour donner sa position officielle sur la conduite à tenir sur le terrain.

« Dès ce midi et au plus tard ce soir, plusieurs groupes de distribution intégrés et indépendants ont annoncé la fermeture pure et simple des agences. C’est un principe de précaution et une action en responsabilité pour éviter la propagation du virus », souligne Franck Bernigaud, le président de la FNBM. En milieu de matinée, Nicolas Godet, le DG de Point.P, a ainsi annoncé que « toutes nos agences seront désormais fermées » et que les salariés doivent être « désormais, tous à la maison ».

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Vers des mesures plus radicales ?

« Dans cette période compliquée, nous devons tous agir en responsabilité. Jusqu’à ce matin, le gouvernement indiquait que nos négoces et les chantiers peuvent poursuivre leur activité en se conformant strictement aux règles sanitaire et d’hygiène. Mais la FFB et la Capeb pourraient appeler les entreprises à des mesures plus radicales pour éviter tout risque pour les salariés. Nous restons en contact permanent avec ces organisations pour étudier l’évolution de la situation heure par heure », confie-t-il. Pour l’instant, le ministère du Travail n’a toujours pas donnée de consigne sur l’arrêt général des chantiers – à l’exception des interventions de dépannage et des urgences.

« Jusqu’à présent, beaucoup de négociants ont privilégié le mode de retrait des marchandises en drive, dans les cours matériaux. Les approvisionnements et les niveaux de stock sont jusqu’à présent convenables. Une majorité d’industriels du secteur nous ont informés qu’ils étaient prêts à livrer sur site. Mais avec l’évolution de la situation, des décisions plus radicales pourraient être prises, jusqu’à l’arrêt des livraisons sur chantier », s'interroge Franck Bernigaud qui est aussi négociant multispécialiste sur la région lyonnaise. Une décision que vient de prendre ce matin, par exemple, Eric Rouet qui pilote VM et LNTP au sein du groupe vendéen Hérige.

Stéphane Vigliandi
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