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La France, vice-championne d’Europe de la terre cuite
Publié le 16/01/2020
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[Zepros Bâti] En 2018, la production de briques et tuiles a frisé les 900 millions d’euros de chiffre d’affaires dans l’Hexagone. La France représente 15 % de la production européenne, derrière l’Allemagne et devant le Royaume-Uni. La filière totalise près de 4 700 emplois, concentrés dans trois régions de la moitié sud du pays.
Briques, tuiles, hourdis, tuyaux, conduits et gouttières en terre cuite font recette en France. A en croire les derniers chiffres de l’Insee, la production en 2018 s’est élevée à 899 M€, soit 15 % de la production européenne, ce qui place le pays en 2e position, loin derrière l’Allemagne (23 %) et juste devant la Grande-Bretagne (14 %). La France présente une production de tuile beaucoup plus importante que celle de briques, avec plus de 69 % du chiffre d’affaires du secteur contre 27 %. Chez nos voisins, cette situation est différente, avec une production prépondérante de briques au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne ou aux Pays-Bas.
Ce secteur des produits de la construction est très concentré, puisque seules 63 unités légales (sociétés ou entreprises) déclarent fabriquer des produits en terre cuite pour la construction. Ces établissements emploient environ 4 660 personnes et sont implantés à proximité de terrains argileux d’où est extraite la matière première. Trois régions dominent largement ce panorama de la terre cuite : l’Occitanie avec plus de 1 000 emplois, la Nouvelle-Aquitaine (830) et Auvergne-Rhône Alpes (570).
Ce secteur des produits de la construction est très concentré, puisque seules 63 unités légales (sociétés ou entreprises) déclarent fabriquer des produits en terre cuite pour la construction. Ces établissements emploient environ 4 660 personnes et sont implantés à proximité de terrains argileux d’où est extraite la matière première. Trois régions dominent largement ce panorama de la terre cuite : l’Occitanie avec plus de 1 000 emplois, la Nouvelle-Aquitaine (830) et Auvergne-Rhône Alpes (570).
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Quant à la balance commerciale, elle est légèrement excédentaire avec 20 M€ enregistrés en 2018. L’Insee note : « Les volumes échangés avec l’extérieur sont faibles au regard de la production française. En effet, le poids de ces produits entraîne des coûts de transport élevés. Les échanges se font essentiellement avec les pays limitrophes ». Les importations nationales se sont limitées à 52 M€ (soit 6 % du marché), en provenance de trois pays : Belgique, Espagne et Allemagne. A l’opposé, la France exporte 8 % de sa production vers les marchés voisins, principalement vers la Belgique et le Royaume-Uni. A noter que la Corée du Sud est tout de même le 5e client des produits français, à égalité avec l’Allemagne. L’excellence française est donc reconnue également dans ce domaine très terre à terre.
G.N.
G.N.
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