Rassurer sur l'appro du granulé bois
Dans le contexte économique actuel, tendu sur les matières premières, Propellet souhaite rappeler que la production française de granulé augmente chaque année.
Elle est passée de 50 000 tonnes en 2005 à 435 000 tonnes en 2010 et à 1,7 million de tonnes en 2020. D’ici 2023, de nouvelles capacités de production d'un million de tonnes sont attendues.
L’explication est somme toute logique : la croissance de la demande en bois de construction français a dynamisé l'activité des scieries qui génèrent donc plus de sciures et de chutes pouvant être transformées en granulé. La ressource en matières premières est donc abondante, d'autant plus que les autres industries consommatrices de ces produits connexes de scieries utilisent de plus en plus de bois recyclé (fabrication de panneaux) ou réduisent leur nombre d'unités (pâte à papier).
Par ailleurs, la volonté publique de sortir des énergies fossiles et d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments est favorable au développement des solutions de chauffage au granulé. Si le nombre d'utilisateurs est appelé à se multiplier les consommations par foyer diminueront grâce à la meilleure isolation thermique des résidences. En d'autres termes, plus de granulés permettra de chauffer beaucoup plus de ménages.
Variations tarifaires modérées
Dans tous les pays d'Europe, le prix du granulé oscille chaque année entre celui des promotions estivales, destinées à étaler les livraisons, et celui dit "de saison". Au-delà de ces variations périodiques, le prix du granulé est celui d'un marché libre, où se rencontrent l'offre et la demande. Il s'élève les années à climat froid, quand la demande est très forte et que l'offre se mobilise au maximum, avec des surcoûts en fabrication comme en logistique. Les prix baissent quand les saisons de chauffe sont douces. Les variations des prix moyens restent très modérées en comparaison de celles de toutes les autres énergies.