[Risque Amiante] Capeb et Sebemex s’associent

Stéphane Vigliandi
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[Zepros Bati] Aux côtés de l’hyperspécialiste en EPI et solutions pour la décontamination (amiante, plomb et nucléaire), la Confédération des TPE-PME du Bâtiment entend promouvoir les équipements de sécurité auprès des artisans exposés à l’amiante.
En signant fin novembre une convention de partenariat avec Sebemex (une enseigne désormais dans le giron de France Air – lire Zepros Négoce #19, en page 20), la Capeb fait un pas de plus pour renforcer la sécurité des chefs d’entreprise artisanale et leurs compagnons en contact régulier avec l’amiante et ses déchets. Si « depuis plusieurs années, nous informons nos adhérents sur la manière de limiter les risques pour les travailleurs exposés », estime Patrick Liébus, l’organisation professionnelle qu’il préside, engage le distributeur, « en collaboration avec la Capeb, à développer de nouveaux produits et services à destination des artisans ». À l’instar de ce qui se pratique pour d’autres types d’EPI, l’enseigne pourra tester de nouvelles solutions de sécurité en sollicitant un panel d’adhérents de la Capeb. Les deux partenaires se sont aussi engagés à organiser des événements et rencontres avec les Capeb départementales pour sensibiliser aux risques amiante lors de chantiers de décontamination. Sensibiliser, mais aussi « impliquer » les TPE-PME du secteur « dans le développement de nouvelles solutions pour garantir une sécurité maximale sur les chantiers ».

Travaux en SS4

Concernant le repérage amiante avant travaux (RAT), cette obligation devait entrer dans sa phase opérationnelle à la suite d’un arrêté du 16 juillet 2019 : le texte venait consolider le décret de mai 2017 relatif au repérage de l’amiante. Saisi par des professionnels du secteur, le Conseil d'État a décidé d'annuler l'arrêté de 2019. Motif ? Une période jugée « insuffisante » pour former les acteurs de la filière dans les temps. Néanmoins, certains experts des risques liés à l'amiante – comme AC Environnement qui se positionne comme le n°1 hexagonal des diagnostics immobiliers – jugent qu’encore trop peu d’entreprises du Bâtiment seraient conformes à la sous-section 4 (SS4) du Code du travail dans le cadre d’interventions d’entretien ou de maintenance. Pourtant, « avec les dispositifs et produits innovants, il est possible de considérer que 95 % des interventions artisanales les plus courantes pourraient être réalisées en SS4, niveau “zéro“ [avec une paire de gants adaptées] », estime pour sa part Luc Baillet, architecte et secrétaire national du Réseau A+.
Stéphane Vigliandi
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