Saunier Duval lance la V3 de sa technologie Isodyn

Marc Wast
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Le confort lié à l’eau chaude sanitaire a toujours été une préoccupation majeure des fabricants, surtout quand il s’agit des chaudières murales qui ne peuvent pas intégrer un ballon de grande capacité. 

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Saunier Duval avait déjà bien planché sur le sujet en développant le système Isodyn dont la 2e mouture qui équipe les chaudières Isotwin et Isomax Condens permet, grâce à 2 ballons de 21 litres chacun, de produire jusqu’à 230 litres d’ECS à 40°C en 10 minutes, avec une régénération assurée en 5 minutes seulement.
Le confort est donc assuré et autorise l’alimentation simultanée de plusieurs pièces d’eau puisque le débit maximal de ces générateurs atteint les 23 litres/minute. Néanmoins, ces performances de premier ordre demandent un fonctionnement plus fréquent et plus exigeant de la chaudière et génèrent une consommation accrue de gaz. Et à l’heure où les économies d’énergie sont devenues un véritable sport national, travailler sur une amélioration de la sobriété tombe sous le sens.

Beaucoup plus efficace
Résultat de ce nouveau chapitre de R&D initié par l’industriel, le lancement il y a deux semaines de la technologie Isodyn3. Si les performances déjà d’un excellent niveau restent les mêmes par rapport à l’ancienne génération, Saunier Duval a mis au centre de son cahier des charges l’amélioration de la fiabilité et les économies d’énergie. Et pour atteindre ces objectifs, le fabricant a eu recours à une électronique de pointe qui analyse le mode de vie des habitants du logement quant à leur utilisation de l’eau chaude sanitaire. Cette analyse s’effectue sur une semaine complète puis l’auto-apprentissage se poursuit pour coller au plus près comportements de puisages du ménage. Au niveau efficacité énergétique, ce sont 6 points de gagnés sur l’ErP puisque l’on passe de 81 % d’efficacité ECS pour la technologie Isodyn2 à 87 % pour la “V3”. Concrètement, les petits puisages effectués à bas débits et inférieurs à 10 litres ne déclenchent pas le démarrage de la chaudière. Et en cas de non utilisation prolongée, la température de consigne de l’ECS baisse pour économiser la consommation de gaz. Selon le fabricant, cette intelligence embarquée permet de diviser par 7 la fréquence de démarrage, prolongeant d’autant la durée de vie du générateur et limiter drastiquement les risques de panne. N’oublions pas que la fourniture d’ECS sollicite fortement l’appareil puisqu’il démarre systématiquement à 100 % de sa puissance avant de moduler selon les besoins.

Légende photo : Le confort ECS devenant un critère de choix important, la technique de l’accumulation dynamique connaît un succès commercial non négligeable avec une part de marché actuelle de 10-15 %, en constante augmentation.

Marc Wast
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