Le lundi au soleil, c’est une chose qui produit de l’électricité

La barrière des 10 GW de puissance a même été dépassée plusieurs fois à la mi-journée (12h45, 13h15 puis 14h00) avec un maximum de 10 057 MW dans le mix énergétique français (soit 20 % de tout le courant). Pendant ce temps-là, le nucléaire ne représentait plus que la moitié de la production (56 %) et l’hydroélectricité était peu sollicitée (12 %). Le gaz ne fournissait alors que 8 % de l’électricité.

Cette pointe est particulièrement bienvenue en ce moment, avec l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires pour des opérations de maintenance liées à des problèmes de corrosion sur des conduites, et le faible niveau de précipitations qui fait craindre une baisse de la productivité des barrages. D’autant que le beau temps est également synonyme de faible ressource en vent, l’éolien ne fournissant à la mi-journée que 2 % de l’électricité française. La complémentarité des énergies ne doit donc faire plus aucun doute, compte tenu du foisonnement possible sur tout le territoire, entre façades maritimes ensoleillées, grandes plaines venteuses et zones aux reliefs accentués. De bon augure avant une saison estivale qui devrait permettre de battre de nouveaux records de production photovoltaïque.