Image
Pavé tok

Un nouveau syndicat unifié pour les professionnels des travaux sur cordes

Stéphane Vigliandi
Image
Championnat de France 2016 des cordistes.

L’union France Travaux sur Cordes devient la nouvelle organisation représentant et défendant les intérêts d’une profession extrêmement réglementée.

Partager sur

Dans la famille du BTP, une nouvelle organisation professionnelle vient de naître : France Travaux sur Cordes. Cette nouvelle structure dédiée à la filière cordiste française est issue de la fusion du Syndicat français des entreprises de travail en hauteur (SFETH) et de l’association Développement et promotion des métiers sur cordes (DPMC).

France Travaux sur Cordes fédère les entreprises appartenant aux secteurs du Bâtiment ou des Travaux publics, et qui ont pour activité principale ou secondaire les travaux sur cordes.

Ses missions ? Organiser le lobbying auprès des pouvoirs publics et des institutionnels, développer la formation des salarié.e.s et promouvoir la profession, délivrer les agréments aux centres de formation, mais aussi accompagner les entreprises dans leurs démarches de certification. La nouvelle union collabore d’ores et déjà activement à l’élaboration du référentiel de certification d’entreprise Qualibat 1452 (travaux d’accès difficile à la corde).

La profession de cordiste est « soumise à une forte réglementation − avec comme premier gros client l’État, les collectivités, EDF, SNCF… Ce qui exige d’avoir des règles professionnelles drastiques contraignant toutes les entreprises pratiquantes à garantir la sécurité et d’excellentes conditions de travail des cordistes ».
Jacques Bordignon, président de France Travaux sur Cordes

Hyper-professionnalisation

Elle entend par ailleurs définir et promouvoir les exigences techniques et sécuritaires du métier à l’attention des cordistes et de leurs employeurs. Représentation aujourd’hui environ 25 % des entreprises de la profession, France Travaux sur Cordes poursuivra les actions de représentation que les deux anciennes entités avaient entreprises auprès des organismes publics et des partenaires institutionnels.

À titre d’illustration : les travaux engagés en partenariat avec l’OPPBTP ont abouti à l'élaboration de guides professionnels métiers ou de secours sur cordes en s’appuyant sur le plan d’intervention du sauveteur secouriste du travail élaboré par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS).

Président de France Travaux sur Cordes, Jacques Bordignon a notamment rappelé que « le métier de cordiste est un métier d’équipe qui ne s’improvise pas, où l’hyper-professionnalisation est primordiale. En tant que syndicat professionnel, nous devons être un garants de la fiabilité des entreprises qui ont pour activité principale ou secondaire les travaux d’accès difficile sur cordes, et permettre à tous d’exercer ce métier passionnant dans les meilleures conditions de sécurité possible ».

La profession de cordistes en chiffres*

• 696 M€ de chiffre d’affaires en 2021.

• 656 entreprises de travaux sur cordes (ETC) dont 602 en activité permanente.

• 153 société de travail temporaire (10 enseignes spécialisées dans les travaux en hauteur).

• 15 643 salarié.e.s. dont 4 643 collaborateurs en ETC activité permanente et 11 000 cordistes intérimaires inscrits.
(Source : France Travaux sur Cordes - * Chiffres 2021 pour la France métropolitaine et l’Outre-Mer)

Stéphane Vigliandi
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire