Optimiste et dans l'action, la Capeb marque ses positions

En résonnance avec le beau temps, Jean-Christophe Repon a débuté son discours sur une note résolument positive. 
Evoquant la conjoncture, il s’est ainsi démarqué du bruit de fond ambiant. « J’entends parler de crise du logement, mais c’est d’abord une crise des promoteurs » et de rebondir sur le cœur d’activité des artisans, la rénovation « qui marche encore bien », raison pour laquelle « nous devons faire en sorte que nos entreprises profitent de cette opportunité. » Cette soirée a d’ailleurs donné l’occasion de dévoiler un livre blanc, reprenant les actes des rencontres organisées par la Capeb en mai dernier, entièrement consacrées à la rénovation et au rôle majeur tenu par les entreprises artisanales sur cette activité. « Nous porterons nos idées toute au long de l'année. Notre volonté est de créer un élan collectif dans la filière, car l'artisanat peut faire le lien entre les différents acteurs. » Jean-Christophe Repon a confirmé que ces rencontres avaient vocation à se renouveler, ouvrant même l’hypothèse de créer un think-tank. Enfin, toujours sur le sujet de la rénovation, le président s’est félicité de voir le gouvernement reprendre deux des propositions de la Capeb, celles sur le programme Oscar et sur la lutte contre la fraude, et espère que d’autres de ses pistes d’actions seront retenues. 

Sur les grands rendez-vous de la rentrée, la Confédération se place résolument sous le signe de l’action. RénoDays et finales nationales des Worldskills à Lyon en septembre, Artibat en octobre, autant d’événements qui permettront à l’artisanat du Bâtiment d’être présent, de se rendre visible, de valoriser la profession, « l’occasion de montrer que l’artisan est fier de son métier, qu’il est épanoui » commente Jean-Christophe Repon en ajoutant toutefois, qu’il est aussi « fragilisé et fatigué par la lourdeur des tâches administratives ». Façon de demander une nouvelle fois davantage de simplification, en s’adressant aux pouvoirs publics. A l’adresse du gouvernement également, cette interpellation sur la question de la représentativité, qui reste « un combat de la Capeb. La mission flash doit rendre ses conclusions le 19 juillet, nous serions extrêmement déçus si celles-ci n’allaient pas dans le sens de nos demandes », prévient le président qui en fait un sujet « hautement démocratique, un sujet qui fait société ». Une revendication forte qui aurait pu ponctuer ce discours, mais reprenant l’optimisme de l’introduction, il s’est finalement conclu par un « Tout va bien » du président.