Le palais de l’Elysée bientôt raccordé au chauffage urbain

Grégoire Noble
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Palais de l'Elysée cours

Deux importants édifices de la République et du patrimoine parisien – l’Elysée et l’hôtel de Marigny – seront prochainement raccordés au réseau de chaleur urbain de la ville. Ce dernier, alimenté à plus de 50 % par des EnRR permettra de décarboner l’empreinte de ces édifices emblématiques, qui servent de résidences présidentielles, y compris pour les hôtes étrangers de marque.

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Le gouvernement souhaitait de l’exemplarité : ce sera bientôt chose faite avec le raccordement au réseau de chaleur urbain de deux palais de la République, le palais de l’Elysée et l’hôtel de Marigny, tous deux situés dans le 8e arrondissement de la capitale. Signé début janvier 2024, l’accord entre la Présidence de la République et la Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) prévoit que deux postes de livraison seront déployés, l’un de 1 500 kW pour l’Elysée (11 000 m² environ) et l’autre de 800 kW pour l’hôtel de Marigny (3 500 m² environ). Ceci pour remplacer les anciennes chaudières au fioul et au gaz qui émettaient des tonnes de CO2 dans l’atmosphère annuellement.

Les travaux de raccordement ont démarré rue du Cirque (8e arrondissement) au mois de février pour une mise en service des installations prévue à l’automne prochain. Ce raccordement au réseau de chaleur viendra en appoint d’un autre système vertueux : une PAC géothermique déjà déployée dans les jardins de l’Elysée en 2023. Grâce à la conjonction de ces deux ensembles techniques, 87 % du chauffage des bâtiments de la Présidence seront fournis par des énergies renouvelables (ou de récupération), ce qui réduira d’autant les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux anciens systèmes fossiles antérieurs. La vertu de l’exemplarité.

Grégoire Noble
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