SoluGryn, un accompagnateur "tout terrain" sur la rénovation énergétique

Sur le terrain très bataillé des spécialistes de l’accompagnement des artisans sur le marché de la rénovation énergétique, SoluGryn se démarque par le profil de ses créateurs : Alexandre Yvon et Vincent Paillole, tous deux issus du monde du Bâtiment, doublé chez Alexandre Yvon, d’une affinité particulière avec le négoce à travers l’entreprise familiale éponyme créée en 1830 et présidée par son père Jean-François.
 

La start-up se démarque également par son modèle d’entreprise. Fondée au sein de l’incubateur Village by CA du Mans, où les deux associés se sont rencontrés, la société a pu, depuis sa création en juillet 2023, ajouter de nouvelles briques à son offre de services, au fil des rencontres au sein de cet écosystème.
Point de départ de l’offre : « accompagner les artisans membres du “Club SoluGryn” dans le financement et la gestion administrative des dossiers de primes MaPrimeRénov’ et CEE ». Le logiciel “maison” permet aux membres du club de simuler les montants de primes et, ainsi, les déduire directement de leurs devis. SoluGryn, membre d’ATEE (Association technique Énergie Environnement) s’assure de vérifier la conformité des pièces, propose les services d’un conseillé, permettant ainsi de garantir et accélérer le financement des primes. Un bouquet de services accessible par adhésion au club à partir de 39 € HT par mois.

L’appui des négoces : un atout maître

L’ambition d’aller plus loin dans l’accompagnement et de se positionner au carrefour des différents acteurs de la rénovation énergétique est claire. L’éventail de services répond ainsi aux artisans, mais aussi parallèlement aux distributeurs, désireux d’investir plus activement ce marché en étant aux côtés de leurs clients.
« Une rénovation dans les règles de l'art ne pouvant être effectuée sans matériaux de qualité, SoluGryn a voulu intégrer les distributeurs de matériaux spécialisés dans la chaîne de valeur du secteur », peut-on lire sur le site internet de l’entreprise. Avec la participation au capital, aux alentours de 10%, de la super centrale CMEM, et des groupes Barillet, Yvon, et la Provençale des Matériaux, la start-up peut à la fois s’assurer d’un assise financière et adresser sa proposition à un vaste réseau de négoces multispécialistes et Bois & Dérivés. A fin février, 200 distributeurs devraient avoir rejoint le club, avancent les deux associés.

La formation, une pierre essentielle

Alors que le marché du neuf s’enfonce dans la crise, la rénovation énergétique représente un formidable gisement d’affaires. La bataille fait déjà rage avec des acteurs venus de tous horizons qui se positionnent en coordonnateurs des travaux, mandataires des primes, et pilotes de réseaux de poseurs. Pour le négoce, intégrer cette chaîne constitue un enjeu majeur. Avec pour corolaire, le sujet de la formation. 

Pour s’adresser aux équipes des négoces en complémentarité avec le programme RAR d’Oscar, et pour amener les artisans sur le chemin de la qualification RGE, la réponse s’appelle : SoluGryn Academy. En partenariat avec Environ’Mans, elle propose des parcours structurés et assure également le montage des dossiers RGE souvent jugé complexe. Un ‘’plus’’ pour les négociants adhérents qui peuvent démontrer à leurs clients artisans qu’ils sont à leurs côtés. 
Volontairement positionné comme partenaire des négoces, SoluGryn, grâce à son bureau d’études, peut compléter sa palette de services en aidant les distributeurs à appliquer la réglementation Tertiaire et obtenir des primes CEE pour les travaux engagés sur les points de vente. Les modalités pour bénéficier de ce dispositif dédié étant souvent méconnues. 
En pleine phase d’ascension, sur un rythme de développement particulièrement rapide, SoluGryn envisage sereinement les prochaines étapes. Parmi celles-ci, l’ajout d’une brique RSE « pour aider les négoces à définir leur raison d’être et leurs objectifs environnementaux et sociétaux en application de la loi Pacte », détaille Vincent Paillole, ainsi que le recrutement d’animateurs en région pour aller sur les points de vente, car, comme le rappelle Alexandre Yvon, « dans le Bâtiment et le négoce, ce qui compte encore c’est le contact physique ».