
Travaux de rénovation : la hausse des prix se confirme sur 2025

Au deuxième trimestre 2025, l’indice des prix de l’entretien-amélioration (IPEA Insee) enregistre une progression de +0,4 %, portant la hausse annuelle à +1,2 %. Les métiers de la plâtrerie, de la couverture et de la menuiserie tirent les prix vers le haut, confirmant une tendance favorable aux entreprises du secteur. Détails par secteur...
Au printemps 2025, les prix des travaux d’entretien et d’amélioration des bâtiments poursuivent leur progression. D’après l’Insee, l’indice des prix de l’entretien-amélioration (IPEA) affiche une hausse de 0,4 % par rapport au trimestre précédent et de 1,2 % sur un an. Après un léger ralentissement fin 2024, la tendance confirme donc un mouvement haussier qui concerne l’ensemble du secteur.

Résidentiel et non résidentiel : une évolution contrastée
Dans le détail, les prix progressent de 0,5 % dans le résidentiel, après +0,4 % au trimestre précédent, et de 0,3 % dans le non-résidentiel, après +0,7 %. Sur un an, l’accélération est toutefois plus marquée dans le non-résidentiel (+1,4 %) que dans le résidentiel (+1,1 %), signe que les entreprises et collectivités sont particulièrement exposées à cette évolution des coûts.
Résultats du trimestre par métier

Toutes les spécialités ne sont pas touchées de la même manière.
Les travaux de plâtrerie affichent la plus forte augmentation (+1,2 % sur le trimestre, +4 % sur un an), suivis par la peinture et vitrerie (+0,8 %), la menuiserie (+0,7 %) et la couverture (+0,7 %).
Le second œuvre technique évolue plus modérément : plomberie, chauffage et climatisation (+0,4 %), électricité (+0,2 %). En revanche, les prix reculent pour les revêtements de sols et murs (-0,2 %) et pour les autres travaux d’installation (-0,6 %).
Les tendances annuelles par métier
La hausse annuelle de 1,2 % traduit une accélération par rapport aux deux trimestres précédents (+0,9 %). Les prix augmentent aussi de manière significative dans certains segments :
- +2,5 % pour les « autres travaux d’installation »,
- +2 % pour les revêtements de sols et murs et la menuiserie,
- +1,8 % pour la peinture et vitrerie.
- -1% pour les « autres travaux de construction spécialisés »
Cette évolution semble montrer que les entreprises parviennent à ajuster leurs prix à la hausse, dans un marché porté par les besoins en rénovation des bâtiments. Elle devrait aussi leur permettre de mieux absorber l’augmentation de leurs coûts (matériaux, énergie, main-d’œuvre) et préserver un peu leurs marges.
[Révisions de l’Insee : L’Insee a par ailleurs révisé légèrement à la hausse l’évolution du trimestre (+0,5 % au lieu de +0,4 %), après intégration de réponses tardives d’entreprises.]
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