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Pavé tok

Atlantic Systèmes sur tous les fronts

Grégoire Noble
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Atlantic Campus formation

La division Systèmes du groupe Atlantic – qui rassemble les solutions destinées au logement collectif, au tertiaire et à l’industrie – présente un ensemble de nouveautés dans le chauffage/rafraîchissement et l’ECS. Boucle d’eau chaude ou vecteur air, ils laissent le choix des armes.

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C’est dans son campus de formation d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) qu’Atlantic Systèmes a reçu la presse afin de présenter tout un panel de solutions technologiques destinées uniquement aux installations hors résidentiel diffus. À savoir, un module d’échange thermique pour réseau de chaleur urbaine, un caisson d’extraction basse consommation, une régulation pour système à débit de réfrigérant variable (VRF) et des solutions pour la production d’eau chaude sanitaire. Didier Geig, le directeur général, explique : « Ce campus a été ouvert en 2021, centré sur le tertiaire. Pas moins de 43 formations y sont proposées et 550 personnes y ont été formées en 2022 et davantage en 2023. Pour 2024, la nouveauté sera une attestation pour les fluides frigorigènes ». Les lieux sont dédiés aux solutions Atlantic Systems, c’est-à-dire des systèmes centralisés pour l’habitat collectif, le tertiaire ou l’industrie, à boucle d’eau chaude ou à vecteur air. L’industriel explique avoir investi 170 M€ en 2023 sur ses propres sites industriels, dont la moitié sur la thermodynamique, avec la volonté affichée de « transformer les énergies renouvelables en confort thermique » pour parvenir à réaliser la moitié du CA sur ces technologies (thermodynamique et solaire) en 2030.

Segment par segment, Atlantic Systèmes note que la ventilation simple flux devrait bien performer en 2023 (+7 %) « mais 2024 sera plus compliquée en raison du ralentissement du neuf », analyse Julien Vandebeek, directeur Marketing d’offre PAC air-air & Traitement d’air. Pour les double-flux (+11 %) « les échangeurs rotatifs compacts sont dynamiques », tandis que les PAC air-air (+3 %), sont considérées comme étant un marché mature. La marque a renouvelé sa gamme de caissons d’extraction Critair Flexi, avec un étagement des débits entre 250 et 12 000 m3/heure, selon la taille du caisson. « Nous avons travaillé sur la facilité d’installation, avec un piquage de rejet directement sur site pour le modèle Flexi », explique le spécialiste. Autre système évolutif, Osmoz V2, une régulation VRF pour le tertiaire qui amène une précision à 0,1 °C près sur différentes zones et des débits d’air neuf réglementaires. « Il y a beaucoup moins de câblages à poser, cela a été optimisé et la gestion du pilotage est plus fine pour chaque zone, ce qui facilite le travail d’un gestionnaire qui devrait refacturer à des locataires différents ». Osmoz existe en deux épaisseurs, standard (30 centimètres) et « slim » (20 cm) pour s’adapter à tous les plénums.

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Atlantic Osmoz v2

Chauffage à boucle eau chaude et ECS

Côté boucle à eau chaude, Atlantic Systèmes subit le coup d’arrêt porté aux chaudières collectives à gaz (-25 %) avec environ 15 000 machines commercialisées. « Sur le neuf, les effets de la RE2020 se font sentir, avec le gaz qui recule, et la rénovation est atone », résume Christophe Thébault, directeur marketing chaudières & réseaux de chaleur urbains. Mais tout n’est pas perdu si sombre pour l’industriel, avec la forte hausse enregistrée sur les PAC collectives (+50 %), tirées par les installations dans le neuf. Les volumes restent toutefois moins importants que ceux des chaudières (entre 2 000 et 3 000 pièces). Les réseaux de chaleur urbains « accélèrent un peu, mais il y a de gros travaux pour raccorder des bâtiments à une infrastructure ». Atlantic se positionne sur l’ensemble des composants de cette chaîne de valeur, allant d’énormes chaudières collectives (20 MW) aux petits modules techniques présents dans les appartements, afin d’y gérer le confort individuel. Entre les deux, l’entreprise propose ses « skids » pour raccorder les éléments du réseau de chaleur au niveau des sous-stations secondaires (puissance entre 100 et 1 000 kW). Là encore, la gamme se décline en 16 modèles différents, livrés montés avec comptage et connexion. La marque dispose également de la gamme Access avec démontage partiel, qui facilite l’installation dans des locaux exigus et qui s’adapte à des pressions plus fortes pour gérer de forts dénivelés.

Pour l’eau chaude sanitaire également, les efforts de R&D se poursuivent, avec plusieurs nouveautés, dont le préparateur à échangeur à plaques Rubis Evo. Cette fois, ce ne sont pas moins de 31 versions différentes qui sont proposées, selon les applications, avec des puissances s’échelonnant de 30 à 1 100 kW. « La régulation a été repensée pour être plus lisible sur écran grâce à un mode graphique de visualisation », précise Christophe Thébault. Quant au modèle Sanigaz Evo (accumulateur d’ECS à condensation), il a également été renouvelé pour des applications à fort besoin d’eau chaude (gymnases, hôtellerie et campings, bâtiments agricoles d’élevage…). Quant au logiciel de dimensionnement des systèmes d’ECS, nommé Aquatic, sa dernière mise à jour offre différents solutions techniques selon les besoins identifiés (puissance et avec ou sans stockage), avant de soumettre un devis complet au client.

Des efforts tous azimuts pour coller au plus près aux demandes du secteur donc. Eric Rampelberg, le directeur général Climatisation/Traitement d’air chez Atlantic, note : « L’expertise technologique des produits et des systèmes est une condition nécessaire mais non suffisante. Nous pensons que la transition énergétique va mener à une obligation de résultats en termes d’économies d’énergie, en kWh et en Euros. Il faut donc, en plus, une expertise marché et développer une approche globale, avec des logiciels et de la connectivité pour la data ». Tout ceci pour atteindre la meilleure performance possible et offrir des solutions aux gestionnaires de patrimoine, segment par segment, qu’il s’agisse de bureaux, d’établissements de santé ou de tourisme.

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Atlantic campus formation
Grégoire Noble
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