Les mousses rigides PU se stabilisent à 28 millions de m²

Grégoire Noble
Image
isolant PU sarking

Le SNPU a limité les dégâts en 2023, malgré la baisse notable des mises en construction. Le syndicat reste prudent pour 2024 et demande des mesures à l'exécutif pour relancer le marché du neuf et soutenir dans la durée celui de la rénovation.

Partager sur

Le Syndicat national des Polyuréthanes (SNPU) est rassuré : l’année 2023 a été quasiment stable pour les panneaux d’isolation thermique en mousse rigide de polyuréthane. Alors que le marché de la construction neuve est en fort repli, ce matériau a connu une baisse plus limitée (-2,3 %) avec 28,3 millions de m² posés. Le SNPU remarque même un rebond « encourageant » au dernier trimestre de l’année (+8 %). Il explique que les panneaux de PU ont profité de la massification des rénovations notamment dans le résidentiel collectif.

Pas de record en vue pour les JO

Toutefois, le syndicat dit rester prudent pour 2024, « compte tenu de la conjoncture économique difficile, encore aggravée par les difficultés pour les acteurs de la construction de logements neufs (individuels ou collectifs) et les hésitations qui altèrent la rénovation sur le marché résidentiel ». Il demande aux pouvoirs publics d’élaborer rapidement une politique de relance de la construction neuve et de soutien durable à la rénovation.
Les panneaux rigides de PU présentent, selon la filière, de multiples avantages, dont une grande légèreté (32 kg/m3) et une bonne performance thermique (lambda de 0,022 W/m.K) qui permettent de limiter l’épaisseur et le poids de l’isolation en toiture, plate ou inclinée. Le matériau est insensible à l’eau, ce qui autorise une mise en œuvre sans bâche. Mais il est, en revanche, sensible aux UV.

Grégoire Noble
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire