BigMat Atlantique Matériaux ouvre sa propre usine de blocs béton en Vendée

Situé quasiment à mi-chemin entre La Roche-sur-Yon et Fontenay-le-Comte (Vendée), Saint-Jean-de-Beugné devient désormais le “poumon” industriel de BigMat Atlantique Matériaux. Le distributeur multispécialiste y a en effet inauguré le 18 juillet 2025 son usine de fabrication de blocs béton baptisée Atlantique Agglos.

Cette mise en route était un moment fort pour le directeur général Jérôme Mousset qui y voit l’aboutissement d’« une vision stratégique, ambitieuse, un projet qui garantit notre autonomie, notre indépendance » sur le plan industriel. L’occasion aussi de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur.

En effet, lorsque l'entreprise a quitté le groupe Libaud en 2018, elle avait dû se tourner vers des fabricants extérieurs pour approvisionner ses dépôts en blocs bétons. « En 2023, nous avons eu le feu vert de nos actionnaires, la Financière BigMat, pour le lancement de notre projet d'usine », rappelle Jérôme Mousset.

Avec une capacité de production annuelle de l’ordre de 80 000 tonnes de blocs béton, l’usine qui emploie six personnes, alimentera les 28 points de vente de l’entreprise – le réseau commercial étant implanté dans quatre départements de la façade Ouest : le giron historique vendéen d’Atlantique Matériaux, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres et la Gironde.

Au-delà de la fabrication de blocs standards et rectifiés, le négociant a souhaité faciliter la vie des artisans et des entreprises du gros œuvre. Il a ainsi consacré une partie des 6 M€ d’investissement dans l’acquisition d’une machine capable de rectifier les blocs béton.

« Cela nous paraissait utile dans une période de difficultés de recrutement. Grâce à cet outil, les blocs sont usinés avec précision après fabrication. La machine garantit des dimensions millimétrées permettant une pose plus rapide à la colle et sans maçonnage », argumente Jérôme Mousset.

L’édification de ce site installé sur un foncier de 16 000 m² s’inscrit également dans une démarche écoresponsable avec une électricité en partie produite grâce à des panneaux photovoltaïques installés en toiture. « Nous travaillons aussi avec des fournisseurs d’agrégats locaux, et nos blocs sèchent naturellement à l’air sans recours à un système de chauffage. Grâce à ces initiatives, notre bilan carbone est très bon », assure le dirigeant.