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[Doublage thermo-acoustique] LiTT intègre des appuis intermédiaires dans sa MDD Alyé

Stéphane Vigliandi
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Gamme d'appuis intermédiaires - MDD Alyé de LiTT.

Spécialiste des marchés de l’aménagement intérieur et de l’isolation, le distributeur continue d’enrichir l’assortiment de sa marque de distributeur (MDD) Alyé lancée en 2022. L’occasion aussi pour Julien Monteiro, PDG de SIG France, de faire un point de conjoncture pour les enseignes LiTT et Lariviere.

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Outillage, adhésifs, bandes, poudres… En mars 2022, LiTT (40 agences à date) lançait sa marque de distributeur Alyé. Tout juste un an après l’avoir étoffée avec des gammes d’enduits et de mortiers, l’enseigne propose maintenant une offre d’appuis intermédiaires baptisée Thermacoustic. Le système est utilisé pour la mise en œuvre de l’ossature métallique pour le doublage des murs intérieurs.

« Il se compose d’une tige à clipser sur la fourrure fixée au mur (à l’horizontal) et d’une tête de réglage fixée sur la fourrure verticale. Les appuis intermédiaires permettent ainsi de conserver l’écartement voulu et précis entre le mur et la plaque de plâtre », détaille la filiale de SIG France.

Les appuis intermédiaires sont commercialisés par boîte de 40 ou 50 unités selon leur taille.

À base de polyamide en partie recyclé

Compatibles avec des fourrures F45/F47, ils s’utilisent en neuf comme en rénovation et sont également compatibles avec tous types d’isolant (laine de verre, laine de roche, fibre de bois…). Ces appuis sont fabriqués en polyamide en partie recyclé tout en offrant « une grande résistance mécanique ».

LiTT souligne par ailleurs qu’ils sont conçus « pour empêcher les ponts thermiques, réduisant ainsi les déperditions énergétiques et sont également efficaces pour absorber et atténuer les bruits, améliorant ainsi le confort acoustique des occupants ».

La direction de l’enseigne précise enfin que « c’est en collaboration étroite avec les équipes commerciales LiTT [et la direction Achats-Marketing : Ndlr] que le choix des produits référencés Alyé s’est opéré pour répondre de manière technique et efficace aux besoins des professionnels du Bâtiment ».

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Gamme d'appuis intermédiaires - MDD Alyé de LiTT.

ENTRETIEN AVEC…
Julien Monteiro, PDG de SIG France

Conjoncture : « Sommes-nous réellement au fond ? »

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Julien Monteiro, PDG de SIG France.
Comment s’est déroulé le début de votre exercice 2024 ?

Nous avons continué sur notre chemin, même si le marché se tend, car nous avons une stratégie de fond, qui peut connaître des accélérations ou des ralentissements, mais pas de remise en cause. Nous sommes exposés à la baisse du neuf avec LiTT (aménagements intérieurs et isolation), mais moins chez Lariviere où la rénovation représente environ la moitié de l’activité. D’où un -5 % au premier trimestre pour LiTT – ce qui est mieux que le marché –, mais il y a une atteinte sur nos marges commerciales (-1,5 point). Les équipes se montrent donc plus mordantes sans casser les prix car ce n’est pas notre vocation, ni l’image que nous souhaitons donner. Mais lorsque nos concurrents proposent, eux, des prix assez bas, alors nous défendons nos parts de marché. Lariviere a souffert sur la baisse des volumes (-9 %), en tenant compte d’un effet climatique avec un printemps plus compliqué qu’en 2023 ; ce qui impacte notre activité. Mais nous avons senti un léger regain en mai-juin, là encore lié au climat, mais également aux Parisiens qui ont dû se dépêcher de finir leurs chantiers avant les Jeux Olympiques 2024. Cependant, le marché n’a pas vraiment redémarré. Sur la maison individuelle neuve, c’est la catastrophe. En collectif, ce n’est pas mieux. En rénovation, plusieurs facteurs pèsent : la consommation des ménages et la baisse de leur confiance amènent moins d’actions, moins de transactions immobilières. Donc moins de petits travaux qui font vivre nos entreprises. Ce marché pourrait repartir, mais il va falloir être patients. Quant au neuf, il y a toujours besoin de 350 000 à 400 000 logements par an en France ! Mais c’est une crise plus globale, qui va au-delà de nos frontières, causée par l’inflation, les prix de l’énergie et les taux d’intérêts.

Comment appréhendez-vous la deuxième partie de l’exercice 2024 ?

Pour l’instant [à mi-juillet 2024 : Ndlr], nous sommes dans le dur, mais l’activité est cyclique et elle reprendra. La question est : « Sommes-nous réellement au fond ? ». Mon point de vue est que nous sommes dans un plateau bas pour l’instant mais que ça ne s’accentuera pas davantage. Au global, à la fin de 2024, nous finirons entre -3 et -5 % par rapport à 2023. Nous espérons voir la lumière revenir mi-2025. Même si la période est difficile, nous n’arrêtons pas notre stratégie. Le nouveau site e-commerce de Lariviere est arrivé fin 2023, celui de LiTT suivra bientôt. Et le moral des équipes est au beau fixe. Dans la difficulté, on ne change pas de cap !

Stéphane Vigliandi
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