Tout Faire continue de se transformer en 2024
À l’occasion de son seizième salon annuel organisé la semaine dernière à Lyon, le groupement d’indépendants a dressé un bilan 2023 « exceptionnel ». Pas de grandes révélations pour 2024, mais plutôt l'heure de regarder dans le rétroviseur après plusieurs années d'annonces et de mutations. La feuille de route reste chargée. Et l'ambition d'accélérer demeure.
Une forme athlétique en 2023 ? Malgré un marché des matériaux de construction qui s’est nettement essoufflé, Cédric Fabien, président de Tout Faire, l’a martelé lors de la soirée de gala organisée à La Sucrière, à Lyon : « Notre bilan 2023 est exceptionnel ! Nous avons énormément travaillé et avancé sur beaucoup de dossiers ».
En écho, devant environ 1 500 convives dont près de 40 % d’adhérents, Charles Gaël Chaloyard, le DG du groupement, a égrené quelques chiffres. À commencer par « deux cents collaborateurs formés via l’École Tout Faire : avec 7 500 heures dispensées, le contrat a été largement rempli ».
Visibilité 2.0
Parmi les grands chantiers annoncés à Toulouse il y a un an et déjà bien avancés : la nouvelle identité de marque désormais adoptée par 270 points de vente, ainsi que les « 400 000 € de CA achats » réalisés avec la deuxième MDD ProSide (consommables, enduits…) et lancée en 2023.
Ou encore la visibilité de la marque-enseigne qui s’intensifie sur les réseaux sociaux – avec pas moins de « trois millions de vues sur Facebook [Méta], 700 000 sur Instagram et 370 000 sur LinkedIn », mais aussi « plus de trois millions de vues sur YouTube pour l’émission “C’est du Pro” ».
Sur le terrain, le réseau de distributeurs a par ailleurs revendiqué « sa dynamique et son attractivité ». Avec l’entrée en 2023 de dix nouveaux adhérents et seize points de vente supplémentaires. « C’est un score que Tout Faire n’avait pas connu depuis… 1995 ! », s’est d’ailleurs réjoui son directeur général.
« Marqueurs forts » et Daft Punk
Côté d’activité ensuite. Le groupement se dit « à contre-courant » des tendances de la profession. « Sur un marché du négoce matériaux à -3,7 % selon l’Insee, notre chiffre d’affaires [ventes] n’était qu’en baisse de 2,1 % à fin octobre 2023. Dans un climat d’affaires compliqué, ce sont autant de marqueurs forts », a scandé Charles Gaël Chaloyard sous des applaudissements nourris.
Le temps de quelques notes, La Sucrière aura alors résonné au rythme de la musique électro. En guest-star ? Les Daft Punk étaient aux consoles à la surprise générale. Avant que l’ex-duo mythique français mettent bas les casques. Dans le rôle des deux DJ d’un soir… Cédric Fabien et Charles Gaël Chaloyard.
L’occasion, peut-être, pour eux de rappeler aux adhérents que la partition est bien réglée. Et que les choses bougeront encore en 2024. Quoi qu’il en soit, en cette année de Jeux Olympiques, Tout Faire poursuit son marathon d’une mutation engagée depuis plus de trois ans aux côtés des artisans qu’il célèbre comme les “Dieux des chantiers”.