[Électroportatif & LLD] Kiloutou lance KFleet avec sa batterie de services

Stéphane Vigliandi
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Kiloutou - Parc machines

Associé depuis bientôt dix ans à Milwaukee pour permettre aux professionnels du BTP de gérer leur parc d’outils électroportatifs neufs en courte et moyenne durée, le numéro deux français de la location de matériel de chantier innove avec KFleet : une solution de location de 36 ou 48 mois.

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L’année 2022 va-t-elle sonner la fin des achats d’outillage neuf ? À l’inverse d’autres pays européens, une majorité d’entreprises françaises du BTP préfèrent opter pour l’acquisition d’engins et d’équipements dits “stratégiques” plutôt que de recourir à la location. Question de valeur d’actifs pour leur direction Matériel ! Pour les autres gammes (travail en hauteur, bases-vie, groupes électrogènes, équipement de manutention et de transport, etc.), la location reste “la” solution pour limiter l’immobilisation de capitaux.

Ce levier de flexibilité permet aussi de s’adapter aux cycles d’activité des entreprises en variabilisant leurs coûts, notamment au niveau de la maintenance et du contrôle de leur parc. C’est en ce sens que Kiloutou vient de franchir un pas supplémentaire pour simplifier la gestion du parc d’outils électroportatifs neufs. Il y a près d’une dizaine d’années, l’enseigne de location avait noué un partenariat avec Milwaukee (groupe TTI) en proposant une formule de courte et moyenne durée. « L’histoire continue de s’écrire ! », se félicite Xavier Boulet, directeur marketing chez Kiloutou France.

L’offre KFleet est proposée sur une durée de 36 à 48 mois. Elle concerne plus de 600 références d’outils électroportatifs neufs à batterie ou filaire.

Du “cousu main”

Le loueur et la marque Milwaukee viennent d’étendre à l’échelle nationale leur dispositif en LLD (location longue durée). Baptisé KFleet, cette solution de gestion administrative de flotte cible l’ensemble des clients professionnels de l’enseigne : artisans, TPE-PME du Bâtiment, industriels et majors. Et se dimensionne selon les besoins et attentes de chaque entreprise.

À la signature du contrat, l’outillage est commandé en agence avec une étiquette personnalisée par le client. « Les équipiers Kiloutou [lui] assurent la formation sécurité et la prise en main », précise le loueur sur son site internet. L’enseigne traite par ailleurs la facturation mensuelle et propose une protection contre le vol avec le remplacement des outils inclus.

« Le “fleet” [gestion de flotte] émane d’un réel besoin des clients qui recherchent plus de sérénité sur leurs chantiers. Avec ce système, ils se concentrent sur leur activité sans se soucier du reste. »
Olivier Biou, directeur Prescription de Milwaukee

Coûts maîtrisée et gains de productivité

De son côté, Milwaukee gère l’intégralité de son parc d’outils électroportatifs à partir de son site dédié E-service. La marque s’engage à garantir « un SAV intégral en trois jours ouvrés », ainsi que « le remplacement des batteries et chargeurs en un jour ouvré ». Enfin, au terme du contrat, le matériel est restitué en agence ; le contrat pouvant être reconduit ou non avec de nouveaux outils.

La location (tous matériels et équipements confondus) s’est développée grâce, entre autres, à la mise à niveau régulière des équipements (innovations, hybridation des flottes…) sans que l’entreprise ait à en supporter les coûts. Mais si elle représente une économie d’usage, la LLD devient également un précieux levier pour accompagner les entreprises à mieux maîtriser leurs coûts et booster leur productivité. Et, sans doute, encore plus à l’heure où toute la filière du BTP est confrontée à une valse tarifaire (matériaux de construction, câbles en cuivre, aciers…) liée à la conjoncture économique.

Matériels BTP et manutention • Un climat « très positif » en 2021

Selon le bilan économique 2021 que la fédération DLR a publié fin mars, toutes les composantes de la filière ont enregistré un rebond qui a surtout profité aux loueurs. Le marché de la location de matériels de BTP a affiché « une croissance inédite en 2021 ». À +16 %, ce score a permis de « rattraper l’avarie de 2020 ».

Avec un chiffre d’affaires de 5,05 Md€, l’activité a atteint « le plus haut niveau jamais observé » : un résultat « très positif » lié toutefois à « un effet de rattrapage par rapport à 2020 », précise DLR. Pour mémoire, l’évolution (valeur) a été de +12 % pour la distribution de matériels de BTP et de +5,4 % chez les distributeurs et loueurs de matériels de manutention.

Stéphane Vigliandi
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